Marais de la rivière aux Cerises: une attraction populaire qui peine à recruter des membres
MISSION. Le Marais de la rivière aux Cerises fait partie des attractions les plus populaires de la région, avec plus de 165 000 visiteurs par année. Pourtant, le recrutement des membres demeure extrêmement difficile.
En 2017, seulement 323 personnes étaient officiellement membres de l’Association du Marais-de-la-rivière-aux-Cerises (LAMRAC) en payant leur cotisation annuelle. Il s’agit d’une baisse d’environ 14% par rapport à l’année précédente.
Cette tendance s’explique principalement par la transition vers les renouvellements électroniques. Pour réduire les coûts et minimiser l’investissement de temps, les invitations se sont faites par Internet plutôt que par des envois postaux. Visiblement, ce changement a été plus difficile à assimiler pour certaines personnes.
Résultat, les revenus provenant du «membership» totalisent 8500 $, ce qui est très peu comparativement aux compressions de 100 000 $ sur cinq ans auxquelles fait face l’organisation. «Je pense que beaucoup de gens ne savent pas qu’il est possible d’être membre du Marais et je le remarque même dans mon entourage, constate la directrice générale, Laura Dénommée-Patriganni. Pourtant, c’est une belle façon de soutenir notre mission et de garder libre d’accès ce site magnifique. D’autres parcs ont fait le virage de la tarification comme à Granby, mais nous, il n’en a jamais été question. Et on veut que ça reste ainsi.»
Annuellement, on parle d’un montant de 20 $ pour la carte individuelle et 30 $ pour le forfait familial. Un tarif somme toute raisonnable aux yeux de Mme Dénommée-Patriganni, d’autant plus que cette contribution offre des avantages comme des rabais sur les activités. «Devenir membre du Marais est une façon de montrer sa fierté envers ce lieu et tout le travail de conservation qui y est fait. Et plus qu’il y a de membres, plus que ça donne du poids à nos demandes de subvention pour maintenir et améliorer les installations. Tous les utilisateurs devraient en être conscients», ajoute-t-elle.
D’autres façons de contribuer
Certaines personnes offrent également de leur temps pour permettre à LAMRAC d’atteindre ses objectifs. En 2017, ils ont été 72 personnes à offrir pour un total de 1052 heures de bénévolat. D’autres ont contribué en effectuant des achats à la boutique, qui a permis à l’organisme de tirer des revenus d’environ 39 000 $.
«La boutique a subi une véritable cure de transformation dernièrement. Nous avons acheté de nouveaux mobiliers ainsi que des produits plus attrayants. On offre aussi des articles pour les marcheurs, qui sont nombreux à fréquenter nos sentiers. Il n’y avait rien pour eux auparavant», soutient la directrice générale.
Par ailleurs, les salles offertes en location au Centre d’interprétation du Marais sont également très populaires avec des recettes, en 2017, frôlant les 50 000 $.