Mairie de Magog: Nathalie Bélanger en pleine confiance du début jusqu’à la fin

ÉLECTIONS. Ayant mené une campagne qui aura duré plus d’un an, Nathalie Bélanger ressent autant de confiance aujourd’hui, à quelques jours du vote, que lors de l’annonce de sa candidature. Non seulement ceux qui l’appuient sont demeurés fidèles, selon elle, mais plusieurs soutiens «inattendus» se sont ajoutés en cours de route.

Au cours des derniers mois, Nathalie Bélanger a eu recours à ses médias sociaux pour promouvoir ses priorités et sa vision d’avenir. Elle a également utilisé la plateforme pour partager des photos avec des visages connus de Magog, qui ont accepté d’afficher clairement leur appui.

Un concept qui est vite devenu viral, aux dires de la candidate. «Au début, on approchait les gens pour leur demander s’ils voulaient participer. Mais c’est devenu tellement populaire qu’à la fin, ce sont les gens qui communiquaient avec nous pour se faire photographier avec moi. Et j’ai reçu plusieurs appuis inattendus, dont le plus récent est celui de Bernard Caza (Vieux Clocher). Ça me rend très fière», partage Nathalie Bélanger.

Cette dernière affirme que tout se passe comme prévu et que rien ne laisse croire que sa rivale serait en avance dans les intentions de vote. Elle ne croit pas d’ailleurs qu’il y ait eu un moment tournant dans la campagne, comme le débat, qui a donné lieu à des échanges corsés entre les deux aspirantes. «Humblement, je ne pense pas que l’on gagne ou l’on perd un débat. Je pense plutôt que chaque candidate avait un mandat et une mission, et a tenté de l’accomplir au meilleur de ses capacités», est-elle d’avis.

Nathalie Bélanger ne regrette d’ailleurs en rien d’avoir utilisé des mots forts, dès sa première prise de parole, pour dénoncer le comportement de son adversaire, même si cette approche «agressive» allait à l’encontre de sa vraie nature. «Normalement, je suis une personne posée qui règle ses différends en tête-à-tête. Mais pour moi, les propos qu’avait tenus mon adversaire étaient trop graves pour garder mon calme, confie la politicienne. Il fallait que je les dénonce haut et fort. Ça en a surpris plusieurs, mais parfois, pour défendre quelque chose qui nous tient à cœur, il faut savoir sortir les griffes et c’est ce que j’ai fait.»

Quoi qu’il en soit, Nathalie Bélanger confie avoir bien hâte de connaître l’issue du scrutin, prévu le 7 novembre prochain, pour pouvoir se concentrer à 100% sur son prochain défi. «C’est difficile, car ma tête est aux élections, mais mon cœur est aussi avec mon équipe de la Maison de la famille. J’essaie de concilier les deux, mais c’est extrêmement difficile durant une campagne. Je suis souvent absente; j’ai l’impression de les abandonner. En même temps, leur appui me pousse à me dépasser et je leur en suis reconnaissante», conclut-elle.