Magog: une famille aux prises avec un terrain inondé à la moindre pluie

PROBLÈME. Une famille de Magog est confrontée à une bien mauvaise surprise depuis les derniers mois, alors que le terrain de sa résidence s’inonde à la moindre pluie. Une situation qui s’éternise et pour laquelle les solutions se font encore attendre.

En déménageant dans une maison neuve en novembre dernier, Terry Rebelo et Dominick Fontaine pensaient bien avoir acheté la paix. Toutefois, c’est bien le contraire qui se produit depuis le printemps, alors qu’ils ont découvert que leur terrain ressemble davantage à un marais.

Comme l’explique Mme Rebelo, leur terrain devient complètement inondé lorsqu’une averse de pluie survient, et ce, qu’elle soit minime ou abondante. Résultat: impossible d’y mettre le pied sans être complètement trempé. «C’est impossible d’en profiter. Parfois, le débit d’eau est tellement fort que les modules de jeux se déplacent sur le terrain, raconte celle qui est mère de deux enfants. Je peux même avoir de l’eau jusqu’aux mollets. C’est très décourageant, car on se retrouve très limité dans nos activités.»

Lors des plus récents orages, la force de l’eau a même creusé une tranchée de plus d’un pied de profondeur dans leur cour d’entrée, faite de gravier, selon la propriétaire. Cette dernière ajoute que deux autres voisins situés sur la rue Rodolphe-Paquette (près de la rue Saint-Patrice Est) vivraient la même problématique.

Terry Rebelo soutient avoir fait des démarches auprès de la Ville de Magog et du constructeur notamment, sans toutefois obtenir davantage d’éclaircissements. «Mon but n’est pas de chercher des coupables, mais bien de trouver des solutions», assure la femme âgée dans la quarantaine.

«Actuellement, tout le monde se lance la balle et pendant ce temps, rien ne se règle. Si ça continue ainsi, on n’aura pas le choix d’embaucher un avocat, car quelqu’un doit payer pour ça. On achète une maison neuve et on ne peut pas en profiter, ce n’est pas normal», déplore-t-elle.

En plus de les brimer au quotidien, cette situation pèse lourd sur la vie professionnelle des propriétaires, qui opèrent une garderie en milieu familial. Et même après une averse, le terrain prend jusqu’à 48 heures pour retrouver un état plus normal.  «Ça arrive souvent que les enfants soient tout «bouettés». Ce n’est pas agréable pour eux, ni pour nous et leurs parents. Et malheureusement, il n’y a pas de parc à proximité. Donc, le seul terrain de jeu, c’est ici, à la maison», conclut Mme Rebelo.

Au moment d’écrire ces lignes, il n’avait pas été possible d’obtenir la version des faits de la Ville de Magog.