MAGOG. Même si des citoyens s’en plaignent chaque année, les trains continueront de se faire entendre lors de leur passage à Magog. La Municipalité n’est pas prête à investir le million de dollars nécessaire qui pourrait, peut-être, faire taire le fameux sifflet.
Interpellés régulièrement par des habitants, exaspérés de se faire réveiller durant la nuit par les sifflements de train, les élus ont analysé le dossier en profondeur au cours des dernières semaines. Comme l’explique la conseillère Nathalie Pelletier, le conducteur du véhicule ferroviaire est dans l’obligation d’actionner le sifflet avant chaque passage à niveau, en milieu urbain. À Magog, ils sont au nombre de six, de la rue Principale Ouest à la rue Saint-Mathieu.
«À chaque passage à niveau en ville, le train doit siffler à six reprises. Ce n’est pas au choix du chauffeur, mais bien selon des règles strictes de Transports Canada. À la longue, on peut comprendre les gens qui demeurent à proximité d’être tannés. Même si la voie ferrée est loin de chez moi, je l’entends aussi très bien.»
Toujours selon la politicienne, certaines villes auraient réussi à rendre les transports de marchandises plus discrets sur leur territoire, particulièrement à l’heure du sommeil. Pour y arriver, elles ont dû sécuriser le chemin de fer pour empêcher les intrusions.
Toutefois, à Magog, un tel scénario nécessiterait des investissements considérables, évalués à environ un million de dollars. «Il faudrait installer des clôtures d’une longueur de 400 mètres de chaque côté de chacun des passages, soit pratiquement tout le long de la voie ferrée en milieu urbain. Et même avec ces aménagements, le conducteur du train pourrait décider d’actionner son sifflet s’il jugeait qu’il y avait un danger. C’est beaucoup d’argent pour aucune garantie», ajoute Mme Pelletier.
Cette dernière précise que les normes sur la sécurité sont de plus en plus sévères chez Transport Canada, ce qui pourrait même faire grimper la facture de ces réaménagements.
a moins que je suis dans le champ, il me semble que Coaticook le train ne se fait pas entendre et il n’a pas de cloture a longeur de la voie .
Le train n’a qu’a passer ailleurs lui il n’était pas la quand les condos ont été bâtis c’est comme se bâtir près d’une rivière l’eau n’a pas le droit de noyer ma demeure. N’importe quoi. Actionnez le courtier c’est un vice caché…..
I live close to the train tracks an I love the sound of the Train-horns, please keep it that way. Thanks!
Ça serait le million le mieux investi par la ville depuis 30 ans ! C’est fou le nombre de personnes qui se font réveiller
par les klaxons de trains la nuit .
Peux être qu’on pourrait réduire à 3 au lieux de 6 dans la ville, ou même 2, mais on doit dire que c’est un cachet de cette ville, quand même…
Ça vaudrait le coût de régler la situation pour la ville, il y aurait de nouveaux développement, plus de taxes !
Quels souvenirs auront les enfants de demain si aucun bruit, aucune odeur ne sont tolérées ? Quel monde aseptisé et triste à venir. Les vaches produisent du méthane ? Abattons les vaches. Les cloches des églises nous réveillent? Faisons taire les clochers. Et aussi les trains. Dormons en paix chacun dans nos petits cocons. Petites oreilles trop sensibles aux bruits normaux du monde et petites personnes trop centrées sur leur petit confort sensoriel. De la ouate, encore de la ouate…
La meilleure idée de l’année de trouver un moyen que le train cesse de siffler la nuit !
C’est un handicap pour la ville ce train , à défaut de le déménager vers l’autoroute , trouvons un moyen qu’il cesse de nous réveiller la nuit !! Go Go
[…] nécessaire pour faire taire le sifflement des trains en milieu urbain en mai dernier (voir autre texte), une municipalité non loin d’ici y est arrivée à un bien meilleur […]