INVESTISSEMENT. Un complexe résidentiel haut de gamme, composé de trois bâtiments, est projeté dans le secteur Bruant-des-Marais à Magog. Un projet orchestré par le Groupe Custeau évalué entre 12 et 15 M$. Ce projet intégré résidentiel consiste à construire 48 logements répartis en deux bâtiments en façade de 18 unités et un troisième, à l’arrière, abritant 12 appartements. Du stationnement extérieur, mais également sous-terrain serait aménagé avec garage et ascenseur. Des espaces communs pour jardiner, se baigner et pour socialiser font aussi partie des plans. Il a aussi été prévu d’installer des ouvrages de rétention pour éviter une augmentation du ruissellement urbain vers les systèmes d’égout. Comme l’explique l’urbaniste pour le Groupe Custeau, Jean-François Poulin, ce projet offre un produit d’habitation complémentaire dans le secteur avec de grands logements (1200 pieds carrés). «Il y a déjà à proximité des maisons unifamiliales, des condos et une offre pour les personnes âgées avec la résidence Memphrémagog. On vient donc répondre aux besoins des gens qui ne veulent plus ou qui n’ont plus les capacités à être propriétaire, avec toutes les responsabilités qui en découlent», explique Jean-François Poulin. Des voisins préoccupés Toutefois, la réalisation de ce projet majeur est conditionnelle à ce que la Ville autorise un changement de zonage. Actuellement, seules les habitations de huit logements et moins sont permises sur ce terrain vacant. Un élément qui a fait l’objet d’une consultation publique, le 12 juin dernier, à laquelle ont pris part une centaine de résidants du quartier concerné. La rencontre s’est déroulée dans la confusion puisque le projet du promoteur n’avait toujours pas été rendu public. Sans visuel à l’appui, les citoyens y sont allés de spéculations et plusieurs de leurs questions sont demeurées sans réponse. Certains citoyens, comme Jacques Bernier, ont dit craindre de voir de «gros blocs» apparaître dans leur cour. D’autant plus qu’à ses yeux, la formule de la location contrastera avec le milieu de vie actuel. «La dynamique de logement versus la dynamique de condos est complètement différente. Dans des logements, il y a du va-et-vient, les gens déménagent, il y a du «BS», bref, il y a tous les problèmes qu’on peut imaginer», a fait savoir M. Bernier. D’autres redoutent l’augmentation de résidants dans le secteur, déjà bien garni en condominiums, de même qu’une dévaluation de leur propriété. Il a aussi été question des impacts environnementaux potentiels. «Je comprends les gens d’avoir des inquiétudes. Sans plan, c’est difficile de bien comprendre, constate l’urbaniste. Ce projet est d’une grande qualité architecturale et il a été réfléchi de manière à bien s’intégrer au milieu, en conservant le plus d’arbres possible. Comme pour tous nos projets, notre vision est toujours d’ajouter une plus-value au secteur avec un produit d’habitation qui donne de la valeur aux propriétés environnantes et non l’inverse.» Face à cette opposition, la Ville de Magog et le promoteur ont convenu de mettre le processus sur la glace pour la saison estivale. La mairesse Vicki-May Hamm a fait savoir que des modifications seront apportées, à la lumière des commentaires reçus, et qu’une rencontre d’information devrait être organisée cet automne. Un développement inévitable Même si certains voisins préféraient la conservation du boisé, Jean-François Poulin confirme que son employeur a bien l’intention de le développer. Si le projet tel que présenté est bloqué par la Municipalité ou par des opposants, le Groupe Custeau optera pour des bâtiments qui respectent les normes en vigueur, similaires à ceux déjà bâtis à proximité. Quel que ce soit le scénario choisi, le nombre d’unités pouvant être construit est similaire. «Nous avons développé ce quartier il y a plus de dix ans en investissant des sommes importantes. Seulement pour l’électricité enfouie, ç’a été très coûteux, et c’est sans compter les taxes que nous payons depuis. D’où le fait que l’on trouve intéressant d’avoir un projet progressif et adapté, qui permettra aux gens d’habiter plus longtemps possible dans leur quartier», conclut l’urbaniste. Ce dernier fait savoir qu’une résidence pour aînées de 200 places a déjà été discutée par les anciens propriétaires de ce terrain, qui ont abandonné l’idée en raison de difficultés financières.
Ce matin je me paie la traite. » Il a aussi été prévu d’installer des ouvrages de rétention pour éviter une augmentation du ruissellement urbain vers les systèmes d’égout » Tout ce développement s’est fait sans aucun moyen de rétention des sédiments et eaux de ruissellement durant la construction sauf un édifice en face de la Salamandre, j’ai été témoin de ce carnage de 2005 à 2011 pour avoir habité le 1041 Bruant des Marais. Alors M. Poulin vous êtes en retard de plus de 15 ans dans vos méthodes de rétention, d’ailleurs vous pourriez suggéré à votre promoteur d’en faire autant sur la rue Ail des Bois où les sédiments remplissent les bouches d’égout parce que la Ville n’applique pas le règlement en vigueur, on parle de la même personne ici.
» Ce projet offre un produit d’habitation complémentaire dans le secteur avec de grands logements (1200 pieds carrés). » Faites moi rire, le 1041 où nous habitions était un 5 1/2 de 1400 pieds carrés, alors je présume que vous parlez d’un 4 1/2 de 1200 pieds carrés donc rien pour une famille disons, forcément on vise une clientèle définie.
» Ce projet est d’une grande qualité architecturale et il a été réfléchi de manière à bien s’intégrer au milieu, en conservant le plus d’arbres possible. » Celle-là, c’est une des meilleures, conserver le plus d’arbres possible, ce secteur était boisé à 100 %, vous avez tout rasé pour construire d’énormes îlots de chaleur, vous êtes dans le champ M. Poulin pas dans le bois. Le domaine Boisé de la Rivière se développe de la même manière de concert avec les faibles règlements de la Ville avec du lotissement tellement petit qu’il est impossible de conserver quoi que ce soit et votre promoteur en redemande.
Les propos de l’opposant Bernier ne sont guère plus réjouissants, «La dynamique de logement versus la dynamique de condos est complètement différente. Dans des logements, il y a du va-et-vient, les gens déménagent, il y a du «BS», bref, il y a tous les problèmes qu’on peut imaginer», » Ce n’est pas d’hier et des BS comme vous dites il y en a partout, j’ai connu des gens qui ont vendu leur condo car on leur avait fait miroiter un endroit paisible mais quand tu bâtis des blocs appartement que tu les appelles logement ou condo ça demeure un endroit avec une tonne de voisins, vous n’êtes pas dans le bon secteur pour la tranquillité.
En conclusion, ce qui me choque le plus c’est d’avoir lu ceci dans la Tribune en parlant des opposants, » Sans leur intervention, la Ville de Magog aurait sans doute autorisé la construction de deux nouveaux immeubles de 18 logements et d’un troisième de 12 unités à l’intérieur de la zone concernée. » Est-ce le journaliste qui en met un peu trop ? Le connaissant, j’en doute. Sans cette mobilisation, ce conseil sans colonne aurait accepter le concept tel que présenté, j’espère qu’on va contredire les propos rapportés dans la Tribune, sinon ça prouvera qu’on est complètement perdu au conseil de Ville, qu’on administre selon l’humeur des citoyens et l’épaisseur du portefeuille des promoteurs.
Je suis tout à fait d’accord avec les propos de M. Milette. Après avoir autorisé des permis de construction à tout vent et permis la construction de copropriétés ( laides) qui ne s’intègrent nullement dans un voisinage de maison unifamiliale. Voilà que la ville se soucie des problèmes de rétention d’eau, un peu trop tard. Cela donne l’impression qu’on gère au radar selon l’épaisseur du porte feuille des promoteurs pour reprendre les propos de M.Milette. On enlaidit et dépersonnalise Magog.
Les promoteurs baratinent la beauté de leur projet dans le respect des normes mais une fois le permis accordé il en ressort des satanés copropriétés tout aussi laide les unes que les autres. Bas de gamme, mal pensé, sonorisation pitoyable. Pas sûr que l’entrepreneur habiterait ce qu’il construit. De plus cela ne règlera en rien les problèmes de circulation. Pourquoi grand décideur de la ville de Magog vous autorisez cette dépersonnalisation ?