Magog: les chiens acceptés à la pointe Merry dès cet été?

MAGOG. Les propriétaires de chiens pourraient se promener avec leur animal à la pointe Merry sans risque de se faire avertir, et ce, dès l’été prochain.

La Ville de Magog analyse actuellement la possibilité de tolérer les chiens dans ce parc municipal, à la suite d’une demande de la Commission des sports, des loisirs et de la vie communautaire. Actuellement, les animaux sont acceptés tout au long de la promenade longeant le lac Memphrémagog, de même qu’à la plage des Cantons. Toutefois, de l’horloge située face à la rue du Moulin jusqu’à l’entrée où se trouve le pont de la rue Merry, les animaux sont strictement interdits.

Une situation qui doit changer selon le président de la Commission responsable de ce dossier, Samuel Côté, qui est lui-même propriétaire d’un chien. «Même si les chiens sont interdits à la pointe Merry, le règlement n’est même pas appliqué. Les policiers à vélo ont des choses plus importantes à faire et nos employés municipaux ne peuvent que donner des avertissements. Et bien souvent, les employés se font crier des bêtises. Il y a des altercations du genre tous les ans», constate Samuel Côté.

Si la Municipalité décidait de changer son fusil d’épaule, Samuel Côté précise que les chiens devront être tenus en laisse, et ce, en tout temps. La seule interdiction serait sur les plages. De plus, toujours selon M. Côté, il faudrait prendre des moyens pour s’assurer que la consigne soit respectée. Il demanderait notamment au cadet policier, qui assure la surveillance à la traverse piétonnière au pont Merry, d’en assurer l’application. «Ce serait tolérance zéro, prévient-il. Je ne donnerais aucun avertissement, seulement des amendes. Avec une signalisation claire, les contrevenants n’auraient aucune excuse. Pour moi, la ligne dure est importante, car il faut que les gens qui n’aiment pas les chiens se sentent encore à l’aise de se promener au parc.»

Le conseiller municipal voit cet essai comme un projet-pilote. Advenant que les résultats soient positifs, il appliquerait la même formule dans les autres parcs de la ville, où les animaux sont interdits.

«Ce n’est pas normal qu’à Sherbrooke, les animaux soient acceptés dans les parcs, alors qu’à Magog, c’est le contraire. On se doit, comme ville touristique, d’être le plus accueillant possible. Et je pense aussi à nos citoyens, qui sont nombreux à avoir un animal de compagnie», conclut-il.