RÈGLEMENT. Une amende de 1255 $ sera remise aux propriétaires de Remorquage Orford si leurs camions demeurent garés dans les secteurs résidentiels de la ville de Magog.
Nicholas et son père Yvon Dostie ont reçu un avis d’infraction en février dernier. L’Hôtel de Ville leur reproche d’avoir remisé trois véhicules dans des cours résidentielles du chemin Southière.
À la suite d’une plainte, le service d’inspection des bâtiments a constaté la présence de remorqueuses dans une zone non autorisée. «L’usage commercial de service de carrosserie et de remorquage n’est pas permis à cet endroit. Vous devez cesser immédiatement le remisage de remorqueuse sur ce lot», lit-on dans l’avis d’infraction.
Dostie digère mal cette décision. Il assure que son entreprise ne fait aucune activité commerciale à cet endroit. «Ce sont deux de mes employés qui y habitent, explique-t-il. Ils laissent tout simplement le véhicule dans leur cour quand ils sont de garde, comme la nuit et les week-ends.»
Présent à la séance du conseil municipal de Magog lundi soir, la famille Dostie tenait à informer les élus que la présence de véhicules commerciaux est très répandue dans les stationnements résidentiels. «Si nous sommes non-conformes, j’imagine que les déneigeurs et les camionneurs le seront aussi. La Ville risque d’avoir beaucoup de travail dans les prochaines semaines», prévient M. Dostie.
Des temps de réponse qui risquent de s’allonger
Nicolas Dostie craint que ses temps de réponse doublent ou triplent en augmentant à 60 et même 90 minutes. Il craint ce scénario si ses hommes doivent quitter leur maison en pleine nuit, déblayer et démarrer leur voiture personnelle et prendre la route avant d’atteindre les remorqueuses stationnées dans le parc industriel de Magog.
Le directeur général de la Régie de police Memphrémagog, Guy Roy, confirme qu’un délai à la hausse représente une mauvaise nouvelle en matière de sécurité. «Nos remorqueurs doivent répondre sans délai pour libérer le plus rapidement possible la voie publique, lors d’un accident de la route, cite-t-il en exemple. On ne peut attendre 90 minutes quand une voiture bloque le chemin de Georgeville. D’autres accidents peuvent survenir, surtout dans les courbes et la nuit.»
Des heures de garde ailleurs qu’à la maison?
Guy Roy suggère alors aux remorqueurs d’effectuer les gardes de nuit et de week-end à leur commerce, et non plus à la maison des employés.
Le directeur de la planification et du développement du territoire à la Ville de Magog, Réal Girard, invite aussi l’entreprise à se réorganiser sans nécessairement laisser les véhicules de la compagnie dans la cour des résidences privées entourées de voisins.
Girard informe que le dossier n’est qu’au stade de l’avis d’infraction. L’amende viendra peut-être, mais les deux parties discutent toujours. Il n’y aura pas d’amende si on corrige la situation. Le règlement prévoit cependant une amende entre 2000 $ et 4000 $ pour chaque récidive.
Le directeur de la division urbanisme (M. Girard) tient à faire une distinction entre les types d’entreprises dans ce dossier. À ses yeux, ce règlement ne touche pas toutes les compagnies ayant des camions lettrés stationnés dans les zones résidentielles. «Certains ne sortent jamais la nuit ou le week-end, mais d’autres, comme les remorqueurs, peuvent effectuer quelques sorties à toute heure du jour et de la nuit», de dire M. Girard.
Les propriétaires de Remorquage Orford répliquent en disant qu’il serait très difficile de recruter du personnel souhaitant passant la nuit au garage de la rue Tanguay. «De toute façon, les règlements municipaux n’autorisent pas les logements dans les bâtiments commerciaux», s’indigne-t-il.
Une cohabitation à développer
Interpellée par MM. Dostie, lundi soir, lors de la séance du conseil municipal, la mairesse Vicki-May Hamm s’est dite sensible à leurs préoccupations. «Il y a un problème de cohabitation entre les besoins des remorqueurs et les voisins concernés. Je sais que la ligne est très mince entre ce que permet notre règlement et ce qui est interdit. Mais mon souhait est de trouver une solution et nos équipes travaillent déjà là-dessus», a-t-elle assuré.
Je dirais que en plus eux c est la survie et il en a sur le chemin de la dame st patrice qui on des tracteur et souffleuse proche du chemin regarder donc partout au lieu de vous plaindre avec vos règlement pour ceux qui y travail depuis plusieurs année toujours disponible et serviable
Moi je demeure dans la rue mgr larocque et la nuit vers 4.30 plein de camions viennent chercher des trust fait par Usi home il laisse tourner leur moteur diesel ou en reculant avec leur bip bip pourtant le règlement dit ,pas avant 7.00 le matin et pas après 23.00 le soir même avec plainte ça n à pas changer faudrait peut-être vérifier cela aussi
En fait si vois lisez le rég’ement municipal à la page 112-113 chapitre 4. Il n’est mention nulle part d’heure précise. Et c’est souvent le cas dans les différentes municipalités. C’est plutôt une question de tolérence et de bon voisinage. Deplus demeuré près d’industrie il faut s’attendre à du bruit de façon inhabituelle. C’est comme les gens qui achète des maison près des aéroports ou des piste de course et ensuite se plaigne du bruit. Ou ceux qui ont acheté des propriétés à côté d’un champs d’agriculteurs et se plaigne ensuite de l’odeur ou des tracteurs… faut s’y attendre un peu
Selon le code de la sécurité routière, une dépanneuse est un véhicule automobile. Je ne comprend pas pourquoi la ville ne considère pas cet définition. Elle a été jointe au code par le CAA pour que les remorqueur puissent garder les dépanneuses en fonction avec eux à leur résidence.
[…] Ce compromis vise principalement à accommoder certains remorqueurs, dont ceux de Remorquage Orford. Ces derniers ont interpellé les élus, le 1er avril dernier, après avoir reçu un avis d’infraction de la Municipalité. Des voisins du secteur Southière s’étaient plaints du va-et-vient de ces véhicules lourds, alors que les remorqueurs effectuaient des gardes de nuit et de week-end à leur maison, plutôt qu’à leur commerce (voir autre texte). […]