Magog: le projet des deux glaces à La Ruche n’est pas mort

AFFAIRES MUNICIPALES. Le projet de complexe à deux glaces de La Ruche pourrait ressusciter moins d’un an après être tombé à l’eau.

Ce dossier serait loin d’être mort et enterré, si on se fie aux propos récemment émis par le député d’Orford, Gilles Bélanger.

Malgré sa déception de l’an dernier lorsque son propre gouvernement a écarté le financement public du projet magogois estimé à 28 M$, il affirme n’avoir jamais renoncé à ses efforts pour réactiver le dossier. «Je n’ai jamais abandonné et j’ai vu la lumière au bout du tunnel à la fin 2021», révèle M. Bélanger.

Le représentant de la Coalition avenir Québec annonce que le projet magogois demeure très bien classé aux yeux du bureau du premier ministre. Selon lui, de l’argent serait même disponible, même si le projet de 28 M$ était à la base subventionnable à 50% par Québec et Ottawa. «Ça évolue dans le bon sens et je suis très confiant de livrer de très bonnes nouvelles en 2022», enchaîne-t-il.

Bélanger ajoute que le gouvernement demande actuellement d’autres données pour analyser de nouveau le projet. Il demeure par contre discret sur les détails du projet. Les coûts sont également méconnus, pour l’instant. La facture risque toutefois d’être plus élevée si le projet demeure identique à l’an dernier.

La mairesse de Magog, Nathalie Pelletier, était surprise d’apprendre cette nouvelle de la bouche du député, en décembre dernier. Elle préfère demeurer discrète sur cette question. Elle se contente de dire que la Ville doit trouver une solution pour améliorer ou remplacer un aréna en fin de vie.

«Nous nous donnons jusqu’au printemps pour se positionner sur ce dossier, ajoute Mme Pelletier. Nous opterons pour le meilleur projet pour la communauté, en tenant compte des coûts et des subventions disponibles.»

Au printemps dernier, le conseil municipal avait écarté le projet des deux glaces à La Ruche, faute de financement public. Les élus orientaient alors leurs efforts pour mettre aux normes le vieil aréna et/ou construire une seconde infrastructure au parc de l’Est.