Magog ferme la porte aux camions de cuisine de rue

NOURRITURE. Magog ferme la porte aux camions de cuisine de rue à la suite d’une demande des organisateurs du marché public, qui souhaitaient en accueillir lors de leur rassemblement hebdomadaire à la plage des Cantons.

C’est du moins ce que confirme le conseiller du secteur, Jean-François Rompré. Ce dernier assure que tous les élus partagent le même point de vue, c’est-à-dire que ces camions ne sont pas les bienvenus.

«Les organisateurs du marché public nous avaient fait la demande l’an dernier, mais en raison du contrat d’exclusivité avec Gestion Multi-Loisirs, le projet avait été automatiquement écarté. Maintenant que l’organisme est dissout, l’idée est revenue sur la table. Mais au conseil, c’est un non catégorique et unanime, même si aucun vote n’a été demandé», assure Jean-François Rompré.

Le politicien précise que les camions de cuisine de rue seront encore accueillis dans des événements spécifiques, comme la Fête des vendanges.

Lors de la séance du conseil municipal du 16 mars dernier, les restaurateurs Éric Graveson (Pub Le Chalet) et Alain Roger (Table Alain Roger) ont fait connaître leurs inquiétudes. Ils redoutaient que la Municipalité puisse changer son fusil d’épaule, alors que les «foodtrucks» sont interdits depuis plusieurs années. «Comme citoyen corporatif et résidentiel, je paye pour plus de 160 000 $ de taxes annuellement. Alors, je veux savoir combien de taxes peut rapporter un camion de rue et si la Ville est pour ou contre leur venue», a lancé au micro M. Graveson, visiblement frustré.

Il faut dire que son restaurant est situé à la plage des Cantons, à deux pas où se tient le marché public et où les organisateurs auraient voulu offrir de la cuisine de rue.