Magog est bel et bien dans la mire de Canac

Le principal actionnaire de Canac, Jean Laberge, confirme l’intérêt de son entreprise à construire un commerce de détail de bois et de matériaux de construction dans le secteur Omerville, à Magog.

«Nous sommes en pleine expansion sur la scène provinciale. Nous avons déjà un magasin dans l’est de Sherbrooke et nous construisons actuellement notre 22e magasin dans la province, cette fois-ci dans le secteur Rock Forest», détaille-t-il.

M. Laberge avoue garder plus que l’œil ouvert pour Magog, car les premiers pas vers l’acquisition d’un terrain ont été faits avec la Ville, tel que mentionné par le Reflet du Lac dans son édition du 23 janvier.

«La vente n’est pas encore conclue à 100 % et c’est toujours un long processus avec les municipalités. Voilà pourquoi nous ne sommes pas au stade d’annoncer la construction d’un magasin. Nous visons davantage une ouverture d’ici deux ou trois ans, surtout qu’il nous reste quelques pions à déplacer avant de faire des annonces», envisage M. Laberge.

La direction de Canac lorgne du côté de Magog pour son potentiel de développement et la présence d’un bon bassin de population pendant la période estivale. «Nous croyons qu’il y a de la place pour deux», dit-il en pensant à son principal concurrent, Rona.

Canac, précédemment mieux connu sous le nom de Canac Marquis Grenier, souhaite ouvrir une cour à bois et une quincaillerie totalisant un espace de vente d’environ 30 000 pieds carrés, comme pour le magasin situé dans l’est de Sherbrooke. 80 emplois pourraient être créés au terme d’un investissement de 6 M $.

La Municipalité s’apprête à céder des terrains qui lui appartiennent sur le boulevard Poirier, près de la rue Sherbrooke et de l’autoroute 55. La superficie des lots est d’environ 300 000 pieds carrés, qui seraient vendus au coût de 150 000 $.