Magog: des modules de jeux vandalisés moins de 24 h après leur installation

MÉFAITS. Les actes de vandalisme se sont multipliés au cours de la dernière année dans les parcs municipaux de la Ville de Magog, dont celui d’Omerville où des modules de jeux fraîchement installés ont été abîmés.

À vrai dire, il a fallu moins de 24 h pour que des vandales s’en prennent aux nouveaux équipements achetés à coup de dizaines de milliers de dollars.

La liste de méfaits dans ce parc est assez longue pour 2020: graffitis, vandalisme sur le bâtiment de services, déversement du contenu des poubelles un peu partout sur les lieux, bris de gouttières, terrain abîmé par des manœuvres d’accélération de véhicules tout-terrain et de motoneiges.

«Ce sont des gestes regrettables, car les coûts de réparation et de remplacement d’équipements sont assez importants, sans compter le temps consacré par nos équipes, soutient la directrice des communications et des technologies de l’information à la Ville de Magog, Claudia Fortin. Il y a des normes strictes à respecter concernant les aires de jeux. Un simple geste de vandalisme peut nous obliger à remplacer en entier la composante qui coûte souvent dans les 1000 $ et plus.»

 

Une tendance lourde

Le plus désolant est que cette situation à Omerville est loin d’être un cas isolé. La même scène s’est répétée dans la plupart des espaces municipaux situés en territoire magogois. Par exemple, au parc des Hautes-Sources, des composantes de jeux et des tables à pique-nique ont été brisées, de la végétation a été saccagée, tout comme la boîte abritant le mécanisme des jeux d’eau.

Au centre-ville, des nouveaux arbres plantés à l’occasion du projet de revitalisation ont été abîmés. Pour chacun d’entre eux, le coût de remplacement se chiffre à 1000 $. Une fontaine à eau a subi le même sort, pour une facture de 5000 $. Les décorations hivernales ont été la cible de lanceurs d’œufs, sans compter que des toilettes chimiques ont été volées.

«Des personnes ont même utilisé de la signalisation qui était accrochée à la glissade municipale pour en faire des «crazy carpet». Les cas rapportés sont très variés et surtout, beaucoup plus nombreux que par le passé. Est-ce que c’est lié à la pandémie et tout ce qu’on vit actuellement? On ne le sait pas. Mais chose certaine, c’est très regrettable», constate Mme Fortin.

 

Des caméras comme solution?

La gestionnaire confirme qu’il n’y a pas de caméra de surveillance dans les parcs de la Ville. Elle soutient que seuls des témoins pourraient aider à épingler les coupables. «Nous travaillons avec la Régie de police de Memphrémagog pour retrouver les responsables. L’idée d’installer des caméras dans les endroits plus problématiques fait partie de notre réflexion. Mais à ce jour, il n’y a pas eu de recommandation officielle qui a été faite au conseil municipal, car plusieurs éléments doivent être considérés, dont celui de la vie privée», conclut-elle.