Magog créera au moins neuf autres postes à temps plein
EMPLOI. La Ville de Magog prévoit embaucher neuf personnes en 2022, ce qui fera augmenter la masse salariale d’environ 550 000 $.
Ces informations ont été livrées lors de la séance publique du conseil municipal, le 7 mars dernier. Pour la première fois, les élus ont dévoilé un Plan de main-d’oeuvre au lieu de créer des postes un après l’autre.
L’objectif consiste à dévoiler une vue d’ensemble des besoins, qui évoluent en fonction de la croissance de la municipalité et des responsabilités de plus en plus transférées par Québec.
Les postes permanents à combler toucheront notamment un chargé de projets en environnement, un inspecteur en bâtiment et un opérateur en gestion des eaux. S’ajoutent notamment un emploi de commis de bureau et comptabilité, ainsi que de secrétaire juridique.
La mairesse Nathalie Pelletier précise qu’il s’agit de futurs employés qui offriront surtout des services directs à la population, et non des gestionnaires seulement. «Ce sont tous de nouveaux postes, mais on sera davantage efficient pour répondre aux besoins croissants d’une population grandissante », explique-t-elle.
Deux citoyens ont dit apprécier l’exercice de déposer un plan d’ensemble, mais tout en exprimant quelques réserves sur l’importance de la masse salariale totale. Ils s’interrogent aussi sur le nombre d’employés qui augmente sans cesse depuis cinq ans.
De 265 à 343 emplois depuis 2017
Alain Albert se demande où se trouve l’optimisation des ressources en observant le nombre d’employés à temps plein qui a bondi de 265 à 343 depuis 2017. « C’est beaucoup pour une hausse de population de 1054 personnes pour la même période », s’-interroge-t-il.
Pierre Boucher recommande un contrôle plus rigoureux des coûts. À son avis, les élus devront limiter la création de nouveaux postes, car le nombre d’emplois à temps plein a augmenté de 13 % en cinq ans, comparativement à une hausse de 4 % de la population. « La masse salariale a grimpé de 42 % depuis 2017 pour atteindre 27 millions $, s’-inquiète-t-il. Ça monte de 47 % en incluant les bénéfices marginaux. »
Mme Pelletier signale que l’arrivée des pompiers à temps complet explique surtout la hausse des employés depuis quelques années, tandis que quelques nouvelles embauches de 2022 permettront de réduire le recrutement de travailleurs à temps partiel.