L’unification et l’agrandissement des Deux-Soleils coûteront 10 M $

TRAVAUX. Le gouvernement du Québec investira finalement un montant de 10,4 millions $ pour agrandir et moderniser l’école primaire Deux-Soleils, dans le secteur Omerville, une transformation qui était réclamée depuis belle lurette par les instances locales de l’éducation.

D’abord annoncé en juin 2019, ce projet a été passablement bonifié depuis ce temps, puisqu’on prévoyait à l’époque une facture de 4 millions $.

Amorcé en avril dernier, le chantier s’étirera jusqu’à la fin de la présente année et permettra l’aménagement d’un gymnase double, la construction d’un corridor interactif (pour relier les deux pavillons), l’ajout d’une pergola extérieure (pour la classe en plein air) et la mise aux normes des divers locaux (éclairage, ventilation, etc).

Les dirigeants politiques et scolaires ont procédé à une pelletée de terre symbolique, pendant que les travaux battaient leur plein quelques mètres plus loin. De gauche à droite: le ministre Jean-François Roberge, la directrice générale du CSSDS, Édith Pelletier, le député Gilles Bélanger, le conseiller municipal Yvon Lamontagne et la directrice des Deux-Soleils, Angela Élias. (Photo Le Reflet du Lac – Patrick Trudeau)

Une fois terminés, les travaux permettront à l’établissement de pratiquement doubler sa superficie, passant de 1200 à 2200 mètres carrés. Les deux pavillons de l’école, précisons-le, ont été construits en 1950 et 1956 respectivement.

Relocalisés temporairement à l’ancienne école La Relance, les 183 élèves et membres du personnel pourront regagner leurs nouveaux locaux dès cet automne, soit quelques semaines après le début de la prochaine rentrée scolaire.

Le gymnase double sera pour sa part complété à la fin décembre 2021, si tout se déroule comme prévu.

«Les jeunes doivent bouger»

De passage en Estrie ce vendredi (18 juin) pour dévoiler les plans aux membres des médias, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a rappelé que son gouvernement avait à cœur l’éducation et que le projet des Deux-Soleils en était une preuve tangible. «Depuis un an, c’est 2,1 milliards $ qui ont été injectés dans le réseau scolaire. On construit de nouvelles écoles, mais on investit aussi dans le patrimoine bâti, comme c’est le cas ici», a-t-il plaidé.

«Les cours d’éducation physique et à la santé sont importants, car les jeunes doivent bouger», estime le ministre Jean-François Roberge. (Photo Le Reflet du Lac – Patrick Trudeau)

«Cette école offrira des locaux qui sont adaptés à une technologie flexible. Les cours d’éducation physique et à la santé sont importants, car les jeunes doivent bouger», a-t-il ajouté.

«J’aime mener à bien des projets et le plus beau que j’ai fait au cours des dernières années, c’est justement une école», a pour sa part lancé le député d’Orford , Gilles Bélanger, en faisant allusion à l’école primaire Montessori.

«L’éducation, c’est le plus gros levier de développement économique d’une région», a-t-il fait valoir.

Une circulation plus facile

Oeuvrant au sein du Centre des services scolaire des Sommets depuis une trentaine d’années, l’actuelle directrice générale Édith Pelletier est fort bien placée pour savoir que cet agrandissement est l’aboutissement de longues démarches. «Ces locaux méritaient vraiment une cure de rajeunissement. J’étais enseignante ici en 1995 et on parlait déjà de ce projet à l’époque», lance-t-elle avec un sourire.

«J’étais enseignante ici en 1995 et on parlait déjà de ce projet», a lancé Édith Pelletier. (Photo Le Reflet du Lac – Patrick Trudeau)

Au cours des dernières années, le gymnase était notamment transformé en cafétéria le midi et en service de garde en fin de journée.

«On perdait aussi de nombreuses minutes en déplacement entre les deux pavillons. Avec l’aménagement du corridor actif (une infrastructure couverte), la circulation se fera beaucoup plus aisément», se réjouit la directrice des Deux-Soleils, Angela Élias.

Présent à la conférence de presse de ce vendredi, le conseiller du district Omerville, Yvon Lamontagne, était certainement parmi les plus heureux de voir enfin ces travaux s’amorcer. «Omerville est le secteur de Magog où il y a le plus de jeunes familles qui viennent s’installer. Et avec la construction de la nouvelle usine d’épuration des eaux, ce phénomène risque encore d’augmenter», prévoit-il.