L’oeuvre de Nadine Bérubé profitera à de nombreux animaux

VÉTÉRINAIRE. Ayant consacré plus de la moitié de sa vie au bien-être des animaux, la docteure Nadine Bérubé serait certainement heureuse de constater que son ancienne clinique vétérinaire continuera, de façon indirecte, à supporter plusieurs causes animalières.

Vétérinaire propriétaire et cofondatrice de la Clinique vétérinaire Magog, Nadine Bérubé est décédée le 3 mai dernier à 53 ans, des suites du cancer. Son décès a  entraîné la fermeture de l’entreprise quelques mois plus tard, en décembre.

Chargé de la succession, son époux Robert Butler – aidé par une ancienne collègue de la Dre Bérubé – s’est alors mis en tête d’offrir gratuitement la majorité des équipements médicaux à des organismes de bienfaisance animale de la région.

Leur choix s’est finalement arrêté sur le Château (un refuge pour chats à Sherbrooke), la Société animale frontalière (un foyer pour chats et chiens à Ogden) et le Refuge Lobadanaki (un centre de réhabilitation de la faune à Saint-Étienne-de-Bolton).

« Nadine a toujours travaillé dans l’optique d’offrir des tarifs raisonnables. Et quand elle sentait qu’un client n’avait pas les moyens pour certains traitements, elle tentait de lui trouver des solutions alternatives, moins coûteuses », se remémore Robert Butler.

« Où qu’elle soit, je suis convaincu qu’elle approuve totalement notre don d’équipements. Et je trouve que c’est une belle façon de poursuivre son oeuvre », estime-t-il.

Plus important bénéficiaire, le Refuge Lobadanaki a notamment hérité de cages grands formats, d’une table d’examens et d’une série d’équipements médicaux comme un tablier de plomb (pour les radiographies) et un stérilisateur de biberons. « Ce sont des items qu’il est difficile d’acheter pour un organisme comme le nôtre avec des revenus limités. C’est tout un coup de pouce qu’on a reçu », a exprimé la copropriétaire du Refuge, Anne-Marie Demers.  

« Ça nous a permis de réaménager notre centre médical et notre pouponnière avec du matériel professionnel. Je me sens comme dans l’émission « Décore ta vie », a-t-elle lancé en riant.