L’impact financier de la crise sanitaire atteint 1,5 M$ à Magog
COVID-19. La facture associée à la COVID-19 grimpe sans cesse à la Ville de Magog, et la courbe ascendante prendra de l’ampleur pendant encore de longs mois.
La mairesse Vicki-May Hamm chiffre ces pertes à 1,5 million de dollars. Elle cible des conséquences beaucoup plus importantes après avoir parlé d’environ 600 000 $ de dépenses supplémentaires il y a quelques semaines avec des données préliminaires. «On craint même que la facture continue de grimper en 2021», s’inquiète-t-elle.
Elle apprécie l’octroi d’une aide financière de 2,2 M$ de la part du gouvernement québécois pour atténuer les impacts de la COVID-19 sur les finances publiques de la Municipalité. Mme Hamm prévient qu’il ne s’agit aucunement d’un gros lot, car les coûts et les dépenses imprévues associés au coronavirus sont gigantesques.
«On ne fait qu’éponger nos dépenses, mais nous sommes beaucoup moins inquiets pour boucler notre prochain budget», ajoute la première magistrate.
Des revenus en baisse affectent particulièrement les finances de la Ville depuis le début de la pandémie. Les pertes associées aux horodateurs, aux stationnements, aux contraventions et aux loyers sont estimées à 320 000 $.
Les dépenses supplémentaires dans les parcs et espaces verts et à la location de salles atteignent 100 000 $. Une somme semblable a été amputée du budget municipal en ce qui concerne l’achat d’ordinateurs, d’équipements informatiques, d’antivirus plus performants et la transition vers du télétravail efficace.
Même le scrutin municipal d’automne 2021 pourrait coûter deux fois plus cher si les mêmes mesures sanitaires persistent jusqu’à l’an prochain. La facture magogoise des élections municipales grimperait de 200 000 $ à 400 000 $.
Le prochain scrutin municipal pourrait être reporté de six mois (printemps 2022) afin de laisser le temps nécessaire au Directeur général des élections d’effectuer convenablement son virage numérique plutôt que de se fier au traditionnel bulletin de vote en papier.