L’heure de la retraite a sonné pour le Dr Patrick Vandoren

ANIMAUX. Après avoir consacré plus de 40 ans de sa vie à soigner les animaux de compagnie, le Dr Patrick Vandoren a décidé de prendre une retraite bien méritée.

Le vétérinaire magogois a quitté officiellement son bureau de la Clinique vétérinaire des Cantons au cours des dernières semaines, avec le sentiment du devoir accompli.

« À l’été 2022, ç’aurait fait 43 ans que je suis vétérinaire; je crois qu’il est temps de passer à autre chose », a-t-il mentionné lors d’une récente entrevue accordée au Reflet du Lac.

« C’est sûr que ça me fait un pincement au cœur de quitter cet endroit, et surtout mon équipe, qui m’a toujours appuyé inconditionnellement. J’étais entouré de « perles rares », comme je me plaisais à les appeler », a-t-il lancé avec un sourire.

Destiné à être vétérinaire

Originaire de Belgique, Patrick Vandoren a su dès son jeune âge qu’il ferait un jour carrière en médecine vétérinaire.

« J’ai toujours aimé les animaux et j’avais toutes sortes de « bébittes » chez moi quand j’étais enfant, que ce soit des souris, des poissons, des canaris, des chiens ou des chats », raconte-t-il en riant.

« Et quand j’accompagnais mon père pour faire soigner nos animaux, j’étais en admiration devant le travail du vétérinaire ».

Diplômé de l’Université de Liège en 1979, il vient parfaire sa formation à Saint-Hyacinthe en 1980, avant d’être embauché dans une clinique vétérinaire de Fleurimont l’année suivante.

Prêt à voler de ses propres ailes, il achète une maison sur la rue Sherbrooke à Magog, en juin 1982, à l’endroit même où se trouve encore aujourd’hui la Clinique vétérinaire des Cantons.

« Pendant plusieurs années, cette maison était ma résidence et mon lieu de travail en même temps. J’ai cependant dû me trouver un autre foyer après avoir procédé à deux agrandissements », explique le nouveau retraité.

En moyenne, la clinique du Dr Vandoren traitait quelque 8000 dossiers annuellement. Plusieurs de ces clients sont devenus des amis au fil du temps, fréquentant l’endroit sur de longues périodes. 

Le vétérinaire magogois a aussi constaté que la relation entre les gens et leur animal de compagnie avait beaucoup évolué depuis ses débuts dans le métier. « Auparavant, plusieurs préféraient faire euthanasier leur bête au lieu de la faire soigner. De nos jours, les clients hésitent moins à investir. Ils sont plus attachés à leur animal, car celui-ci fait définitivement partie de la famille », conclut-il.