Les Magogois invités à une consultation «capitale» sur l’avenir du centre-ville

OPINION. Les Magogois qui ont à cœur leur centre-ville et son développement pour les années à venir sont invités à participer à la consultation publique, qui aura lieu le 22 février prochain de façon virtuelle.

La mairesse Nathalie Pelletier est d’avis que cette rencontre sera capitale puisque le consensus qui ressortira des discussions guidera les élus dans leur prise de décisions. D’où l’importance, répète-t-elle, d’avoir un grand nombre de participants, et ce, de tous les âges et de tous les milieux. «Tous les membres du conseil veulent que notre centre-ville soit dynamique et qu’il se développe. C’est unanime et j’en fais partie, même si certains en doutent peut-être encore», affirme Nathalie Pelletier.

«Le problème, actuellement, est que nous n’avons pas une vision claire pour bien encadrer ce développement, poursuit-elle. La consultation va justement permettre de déterminer ce que les citoyens veulent réellement. De cette façon, autant la population que les promoteurs en sortiront gagnants, car tout le monde saura à quoi s’en tenir.»

La hauteur des bâtiments, la location court terme et le cachet architectural seront les trois principaux thèmes abordés lors de cette consultation. Les participants seront invités à partager leurs idées en petits groupes en se limitant à la zone du centre-ville située sur la rue Principale Ouest, entre les rues Sherbrooke et du Lac.

À la suite de cette consultation, le conseil municipal évaluera si des modifications doivent être apportées à la réglementation en vigueur. «Tous les élus seront là pour écouter et non pas pour partager leurs points de vue. On veut vraiment entendre ce que les gens ont à dire. Si des personnes ont des opinions, c’est maintenant qu’il faut faire et non pas après, que ce soit sur les médias sociaux ou ailleurs», prévient la première magistrate.

Au moment d’écrire ces lignes, une soixantaine de personnes avaient manifesté un intérêt pour prendre part à cette soirée. Pour participer, il était obligatoire de s’inscrire avant le 16 février.