Les caméras véhiculaires arriveront plus tard à la Régie de police
TECHNOLOGIES. Initialement prévu au printemps 2020, le projet-pilote de la Régie de police de Memphrémagog (RPM) qui consistait à équiper ses véhicules de caméras a été mis sur la glace, le temps que la pandémie se calme pour de bon.
Comme l’explique le directeur Guy Roy, toutes les ententes étaient signées afin d’aller de l’avant avec cette initiative, qui aurait alors été une première dans le service de police de la région.
Toutefois, en raison de la situation actuelle où les déplacements sont restreints au poste de police, il n’aurait pas été sensé de dépêcher des ressources externes pour procéder à l’installation de tout l’équipement nécessaire, selon le grand patron.
«Initialement, on avait reporté le projet à l’automne, mais étant donné que la situation ne s’est pas améliorée, il a été de nouveau reporté à date indéterminée. Tout est prêt et signé. Il ne reste que l’installation, alors il faut vraiment attendre la fin de la crise actuelle pour aller de l’avant.»
Guy Roy demeure convaincu du bien-fondé de cet outil de travail additionnel, qui est déjà implanté dans d’autres corps policiers du Québec. «Tant au conseil d’administration qu’à la direction, le projet de caméras véhiculaires et éventuellement corporelles, s’il y a leiu, est quelque chose que l’on considère extrêmement important, à la fois pour la protection des citoyens et celle des policiers. Cet outil permettra de donner beaucoup plus de crédibilité à tout le processus de plaintes et au système puisqu’il obligerait tout le monde à se comporter de façon conforme. Chose certaine, on y croit», conclut le directeur.
Précisons que pour ce projet-pilote, le matériel nécessaire est prêté gratuitement à la RPM.