Les brigadiers scolaires sont maintenant syndiqués

NÉGOCIATIONS. Au terme d’une démarche qui s’est étendue sur environ un an, les brigadiers scolaires de la Ville de Magog sont officiellement syndiqués. La Municipalité en a fait l’annonce à sa dernière séance du conseil municipal, le 18 juin dernier, confirmant la création d’une nouvelle entité syndicale sous les couleurs du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Cette entente, d’une durée de six ans et demi, concerne notamment les sept personnes qui occupent un poste régulier, de même que les employés de relève. Comme l’explique la directrice des ressources humaines à la Ville, Lyne Dubé, les négociations se sont déroulées sans anicroche, «dans un respect mutuel» des intérêts de chacune des parties. «Pour la Municipalité, il était important de conserver une flexibilité dans les horaires, de sorte de pouvoir en tout temps modifier l’horaire en fonction des besoins des écoles. Pour le syndicat, l’enjeu principal était d’obtenir un revenu garanti, ce qui lui a été accordé», explique Lyne Dubé. Ainsi, au lieu d’être payés uniquement pour les heures travaillées, les brigadiers ont dorénavant une paie assurée pour la durée de l’année scolaire, soit l’équivalent de 180 jours. Ce qui signifie qu’ils ne seront plus pénalisés lors des journées pédagogiques ou lorsque les écoles sont fermées en raison d’une tempête. Sur le plan salarial, les travailleurs ont obtenu une hausse moyenne de 2,1% par année. «Comme gestionnaire, c’était important de maintenir une flexibilité tout en assurant la performance et notre capacité à attirer une main-d’œuvre qualifiée. Ce n’est pas emploi qui s’adresse à tout le monde, puisque les horaires sont coupés et il faut être prêt à travailler dans des conditions météo parfois difficiles. Et il est primordial évidemment d’avoir des aptitudes à travailler avec les enfants», conclut la directrice. Généralement, un brigadier scolaire travaille quatre heures par jour. Les horaires sont faits pour que l’employé soit le plus souvent possible attitré à la même école. Le but est d’assurer une stabilité pour les élèves.