Les abeilles s’en tirent à bon compte au Rucher Boltonnois

APICULTURE.  Le parasite « Varroa destructor » a frappé moins fort au Rucher Boltonnois que presque partout ailleurs au Québec et en Ontario.

Le taux de survie hivernale des huit ruchers répartis à Austin, Bolton-Est, Saint-Étienne-de-Bolton et Eastman s’élève à 68%, comparativement à des taux frôlant la catastrophe chez d’autres apiculteurs. «C’est satisfaisant pour nous, surtout que ce même parasite avait assassiné la moitié de nos abeilles en 2021, mentionne le président Alain Déry. Nous sommes chanceux, car c’est parfois la panique et la pénurie chez nos collègues.»

M. Déry explique le taux de survie de ses 3,6 millions d’abeilles par des mesures préventionnistes, une chaleur adéquate et de bonnes réserves alimentaires dans ses 60 ruches. «Nous ne sommes cependant jamais à l’abri, car les abeilles mâles qui se déplacent d’une ruche à l’autre peuvent facilement transmettre ce parasite», explique-t-il.

Alain Déry rappelle l’importance du butinage des abeilles, qui représentent un maillon essentiel de la biodiversité. Selon lui et de nombreux autres apiculteurs, cette espèce permet la pollinisation et le transport de grains de pollen, ce qui contribue à féconder les plantes, de nombreuses cultures et des arbres fruitiers.

Une cinquantaine de familles adoptent ou parrainent une ruche gérée par cet organisme d’économie sociale créée en 2018. Le Rucher Boltonnois supervise le projet d’apiculture communautaire «J’adopte une ruche» pour une sixième saison. 

Ce programme permet de jumeler les familles à une ruche pour la saison. Elles participent aux tâches apicoles en compagnie des apiculteurs du Rucher.

Elles entretiennent l’équipement, récoltent le miel et participent aux activités saisonnières. Les adoptants se partagent, à parts égales, 50% du miel récolté.

Info: rucherboltonnois.net