L’élu n’enfreindrait aucune règle, selon un avis juridique
ÉTHIQUE. Un avis juridique conclut que le conseiller municipal Jean-François Rompré n’est aucunement en conflit ni en apparence de conflit d’intérêts dans le dossier des affiches électorales érigées sur un terrain privé pendant la campagne électorale
M. Rompré refuse de se retirer des prochains votes touchant l’un des propriétaires du terrain, en l’occurrence William -Belval. « Les conclusions de Me Paul Wayland, un spécialiste en éthique, sont claires, insiste-t-il. Je n’enfreins aucune règle et je peux poursuivre mon travail d’élu sans problème. Ce n’est qu’une tempête dans un verre d’eau qui provient de deux citoyens qui critiquent souvent mon travail. »
Il ajoute que les citoyens l’ont élu en toute connaissance de cause, soit comme un homme d’affaires et un entrepreneur qui connaît beaucoup de gens. « Je ne serais plus à ma place et je ne servirais à rien si je m’abstenais de voter chaque fois que ça concerne quelqu’un que je connais, déclare-t-il. J’ai beaucoup de relations avec d’autres gens d’affaires, tout comme les autres élus autour de la table, et nous faisons la part des choses pour être intègres. »
Dans le cas de William Belval, il tient à spécifier qu’il s’agit d’une simple connaissance, sans être un ami ni un partenaire d’affaires. « Je n’ai aucun investissement ni contrat avec lui », signale-t-il en faisant une nette distinction entre connaître un individu et avoir des intérêts pécuniaires avec des gens d’affaires.
Me Wayland fait partie de la liste des conseillers à l’éthique et à la déontologie municipale, établie par la Commission municipale du Québec. Les élus et la greffière ont toutefois refusé de dévoiler le contenu de l’avis, affirmant que le document était confidentiel.
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