Le resto qui sert des repas à 8 $: un secret bien gardé dans le quartier des Tisserands
CÉPOP. Avec l’augmentation du coût de la vie, le restaurant communautaire du Cépop (Centre d’écoinitiatives populaires) s’avère une véritable aubaine alors qu’il réussit à offrir une fois par semaine un dîner complet pour la modique somme de 8 $.
Ces repas « faits maison » sont disponibles chaque jeudi de 11 h 15 à 12 h 45 au local de l’organisme, situé au 350 de la rue Saint-David (porte 3) à Magog, et sont ouverts à toute la population.
Le service et la préparation sont assurés par les participants des programmes d’insertion socioprofessionnelle du Cépop ainsi que par les élèves de la classe de participation sociale du Centre d’éducation des adultes des Sommets.
En plus d’aider ces jeunes adultes dans leur cheminement personnel ou professionnel, ce rendez-vous communautaire permet de découvrir une cuisine végétarienne de qualité. Chaque repas, précisons-le, comprend une soupe, une variété de salades, un plat principal, un dessert et une tisane préparée à partir des plantes aromatiques cultivées dans les jardins du Cépop (cour extérieure de l’ancienne école Le Transit).
Un comptoir de prêt-à-manger, inauguré tout juste avant les Fêtes, est également disponible pour ceux qui souhaiteraient rapporter quelques items à la maison.
Des participants du programme d’insertion socioprofessionnelle, comme Camille, s’impliquent aussi dans le resto du Cépop. (Photo gracieuseté – Cépop)
Une ambiance de cafétéria
Lancés en 2017, les repas communautaires du Cépop ont grimpé en popularité au fil des ans, de sorte qu’ils attirent maintenant une centaine de personnes sur une base hebdomadaire.
Tout ça, dans une ambiance conviviale et sans prétention, propre à une cafétéria.
Qui plus est, tous les modes de paiement sont acceptés, aucune réservation n’est nécessaire et le menu varie d’une semaine à l’autre. Incidemment, les plats sont dévoilés quelques jours à l’avance seulement, sur la page Facebook de l’organisme (CÉPOP).
Bref, un secret qui est bien gardé depuis trop longtemps et qui mérite d’être davantage connu au sein de la population magogoise.