Le nouvel éclairage de rue à Magog fait toujours jaser
Même si l’installation des diodes électroluminescentes (DEL) est complétée depuis peu sur le territoire de Magog, la nouvelle politique d’éclairage de la Ville continue de susciter des questionnements de la part de citoyens.
Chapeautant ce dossier à titre de président de la Commission des travaux publics, Jacques Laurendeau reconnaît avoir entendu quelques critiques à l’égard de ce changement. Si peu de citoyens s’en sont plaints dans son secteur, lui qui demeure sur la rue Sainte-Catherine, il soutient que ses confrères élus ont été interpellés plus d’une fois au cours des derniers mois.
«On le dit depuis le début. C’est un projet qui nécessite des ajustements, rappelle M. Laurendeau. À bien des endroits, comme la rue Donat et la rue Merry, on y est retourné une deuxième fois pour ajouter des lumières, car il y avait effectivement place à l’amélioration.»
Le conseiller municipal effectuera un bilan avec des gestionnaires de la Municipalité en septembre. Cet exercice permettra, selon lui, d’avoir une idée précise de l’état de la situation et voir si des ajustements doivent encore être apportés. «Je me demande aussi si les citoyens ont été bien informés, car il semble y avoir beaucoup d’incompréhension si je me fie à ce que j’entends», constate-t-il.
Un des commentaires qui revient souvent, selon Jacques Laurendeau, est que les rues où l’éclairage se fait maintenant aux deux poteaux sont plus noires et conséquemment, plus dangereuses qu’auparavant. À ce sujet, le conseiller est d’avis que les résidants ont aussi un rôle à jouer. «À bien des endroits qualifiés comme dangereux par certains, j’ai constaté que la majorité des résidences n’étaient même pas éclairées. Si les gens laissaient leurs lumières extérieures ouvertes, ça ferait déjà une bonne différence. Certains semblent oublier que les lampadaires servent à éclairer les rues et non les maisons», ajoute-t-il.
Le représentant rappelle que Magog prévoyait des économies d’environ 160 000 $ par année par la mise en place de cette nouvelle politique. De plus, Hydro-Québec finançait le tiers de la facture pour l’achat de ces luminaires de basse consommation d’énergie. «Les citoyens veulent toujours plus de services, sans toutefois payer plus cher de taxes. On n’a donc pas le choix de trouver des économies quelque part, comme on l’a fait avec le soufflage de la neige sur les terrains résidentiels et le déneigement plus sélectif des trottoirs», conclut-il.