Le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, est en ville

POLITIQUE. Le ministre de l’Économie et de l’Innovation du Québec, Pierre Fitzgibbon, effectue actuellement une visite à Magog.

Arrivant tout juste de l’Université de Sherbrooke, le politicien de la Coalition Avenir Québec a présenté une conférence organisée par la Chambre de commerce Memphrémagog. Une soixantaine de gens d’affaires et d’élus de la région assistaient à cette rencontre tenue au restaurant Fondissimo.

Il a parlé de la réforme d’Investissements Québec, qui devrait, selon lui, favoriser davantage les régions dans le futur. Aucun mot cependant sur le financement de la minisérie d’Amos Daragon, qui doit se réaliser à Magog, mais dont l’entreprise IceWorks Animation peine à obtenir toute son aide financière. 45 emplois risquent d’être perdus à Magog si le contrat glisse vers l’étranger.

«Investissements Québec doit devenir l’unique porte d’entrée vers les ministères afin de faciliter la vie des entrepreneurs, a-t-il toutefois spécifié. Nous devons nous connecter davantage sur les régions, tout en faisant plus de prospection à l’étranger pour attirer des investisseurs.»

Ses trois grands chantiers à l’Économie sont d’accélérer les investissements des PME en innovation, augmenter les investissements étrangers au Québec, ainsi que bonifier et diversifier les exportations.

«Nous travaillons également très fort pour combler les 114 000 postes disponibles et vacants au Québec, en ayant recours aux immigrants et en créant des incitatifs pour que les travailleurs d’expérience demeurent sur le marché du travail», a-t-il expliqué en parlant de la pénurie de la main d’œuvre.

Pierre Fitzgibbon a également  visité les installations de Magog Technopole jeudi après-midi avant de tenir un point de presse, toujours à Magog, à 15 h 30.

C’est à cet endroit qu’il a affirmé que le dossier Amos Daragon se trouvait actuellement sur le bureau du premier ministre. «Ce n’est pas un mauvais projet, au contraire. Son financement n’entrait tout simplement pas dans les programmes normés du gouvernement», a-t-il expliqué.