Le gouvernement Trump fermerait l’accès principal canadien de la Bibliothèque Haskell
POLITIQUE. Située à cheval sur la frontière canado-américaine, la Bibliothèque et salle d’opéra Haskell de Stanstead subirait les foudres du gouvernement de Donald Trump. Ce dernier aurait pris la décision de fermer l’accès canadien de cet édifice, qui a longtemps représenté un exemple parfait de collaboration entre deux pays voisins.
Les médias ont été conviés à un point de presse à ce sujet, vendredi après-midi, où des représentants de la Ville de Stanstead, des responsables de la bibliothèque et la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, feront le point sur cette situation.
Des représentants américains, dont le rôle n’a pas été précisé, devraient aussi prendre part à la rencontre.
Dans l’invitation de presse, on indique vouloir réagir officiellement à la décision « unilatérale » du gouvernement des États-Unis de fermer l’accès principal canadien à cet édifice patrimonial, unique au monde. On ajoute que « cette fermeture compromet non seulement l’accès des visiteurs canadiens à un symbole historique de coopération et d’harmonie entre les deux pays, mais fragilise l’esprit de collaboration transfrontalière qui définit ce lieu emblématique ».
Lors de cette rencontre, les intervenants expliqueront également les actions envisagées pour préserver l’accès et la mission des lieux. On avance que cette situation « entraîne la nécessité de réaliser d’importants travaux d’adaptation des infrastructures afin de répondre aux nouvelles contraintes ».
Rappelons qu’au cours des dernières semaines, la secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis, Kristi Noem, a fait une visite remarquée à la Bibliothèque Haskell. La haute fonctionnaire y aurait tenu des propos faisant référence au « 51e État », qui ont été ensuite dénoncés publiquement par des employés présents sur place.