Le BAPE et l’agrandissement du parc national du Mont-Orford, prise 2

ENVIRONNEMENT. Les mémoires et les commentaires du public, en marge de l’agrandissement du parc national du Mont-Orford, seront au menu dès le retour du Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE), ce lundi 3 avril, dès 19 h.

La seconde partie de ces travaux se poursuivra sur quelques jours, tant et aussi longtemps que les gens désireront s’exprimer. Certains le feront en déposant un mémoire écrit, tandis que d’autres commenteront verbalement ce projet de modification des limites du parc.

Plusieurs exposeront des craintes de perdre leur quiétude avec des visiteurs supplémentaires et une circulation automobile accrue.

Pour leur part, Pierre et Jean-Guy Dépôt recommanderont d’inclure le lac La Rouche dans le futur parc national, au lieu de laisser ce plan d’eau entre les mains de la famille Bombardier presque au centre de l’agrandissement. Pierre Dépôt va plus loin en réclamant l’acquisition de terrains supplémentaires en périphérie du parc, comme près de la route 141 et de l’autoroute 10 à Orford et Magog. Il suggère aussi l’inclusion des terrains non construits de la compagnie Vertendre pour agrandir le parc du côté d’Eastman.

L’agrandissement prévoit un ajout de 45 kilomètres carrés de terrains acquis par le ministère responsable des Parcs au cours des dernières années. La superficie passerait à 105 km carrés si Québec autorise ce projet.

Le gouvernement prévoit aussi l’ajout de plusieurs activités, campings, refuges et stationnements. S’ajouteraient plusieurs sentiers pédestres, cyclables et de vélo de montagne.

Ces audiences publiques seront également accessibles en webdiffusion sur Facebook et le site Web du BAPE, au www.bape.gouv.qc.ca.

PRÉCISIONS

Contrairement à ce qu’il était mentionné dans un article publié la semaine dernière dans Le Reflet du Lac (Avis divergents dans le secteur du Mont-des-Trois-Lacs), les lacs Simoneau, Leclerc, Bran de scie et des Monts sont exclus de l’agrandissement. Malgré cette exclusion, le citoyen Michel Brassard craint tout de même un achalandage accru de 100 000 visiteurs annuellement, seulement dans son secteur. Il s’inquiète aussi de voir une navigation supplémentaire sur ces mêmes plans d’eau.