Lavage des bateaux: une nouvelle tarification suscite la grogne au Memphré

NAUTISME. Un nouveau règlement sur le lavage des embarcations au lac Memphrémagog pourrait être contesté devant la justice. Tel est l’objectif visé par le propriétaire de la Marina Fitch Bay, Stéphane Pouliot.

Ce dernier déplore l’adoption du Règlement relatif au contrôle du lavage des embarcations sur le lac Memphrémagog et le lac Lovering, lundi prochain par le conseil municipal du Canton de Stanstead. «Je songe sérieusement à une contestation juridique ainsi qu’à une vaste mobilisation de toutes les marinas du lac Memphrémagog, prévient-il. Je veux rallier beaucoup de gens, car la MRC tente d’uniformiser les tarifs dans chacune des six municipalités riveraines.»

M. Pouliot peste surtout contre le certificat de lavage saisonnier de 250 $ imposé à chacun des locataires non-résidents de marina au Canton de Stanstead. «Je crains que cette tarification fasse boule de neige et affecte notre industrie touristique, tout en freinant, une fois de plus, l’accès à un plan d’eau public, s’indigne-t-il. On n’a pas un bel été en vue.»

Ces 250 $ représentent le principal ajout dans la nouvelle réglementation de la Municipalité. Le maire Pierre Martineau précise qu’il n’en coûtera toutefois rien aux locataires résidents des marinas. Ce sera donc gratuit pour les usagers du Canton de Stanstead, autant à Fitch Bay qu’à Georgeville. «Outre ces 250 $, on n’apporte que très peu de changements de tarification, mise à part une légère augmentation du certificat de lavage des non-résidents, qui comprend la mise à l’eau, le stationnement et le lavage, explique-t-il. On tente d’harmoniser tous les tarifs du lac Memphrémagog.»

Le Canton de Stanstead ajoute aussi le lac Lovering dans sa nouvelle réglementation. Les plaisanciers devront se conformer aux mêmes contrôles de lavage même s’il n’existe aucune station de lavage dans le secteur municipal de ce plan d’eau. Ces usagers devront faire laver leur embarcation au parc Forand avant de se rendre au lac Lovering avec leur certificat de lavage. «Nous sommes conscients qu’il existe aussi un enjeu d’harmonisation des règles au lac Lovering, mais on travaille là-dessus avec la Ville de Magog», termine Pierre Martineau.