L’arrêt obligatoire Principale/Belvédère sera retiré
SIGNALISATION. Mis en place lors des travaux de revitalisation du centre-ville, l’arrêt obligatoire au coin des rues Belvédère et Principale Est sera finalement retiré dans les prochaines semaines.
Cette signalisation temporaire avait été laissée plus longtemps que prévu pour permettre à la Ville de Magog d’effectuer une meilleure analyse de la circulation, par l’entremise notamment d’un comptage de véhicules.
L’objectif était de voir si l’arrêt obligatoire avait encore son utilité. Toutefois, comme l’explique la directrice des communications et des technologies de l’information, Claudia Fortin, il semble que la réponse est loin d’être catégorique. «Si on tient compte seulement du nombre de véhicules, le ratio final ne confirmait pas la nécessité d’implanter ce type de signalisation. Toutefois, les services techniques ont malgré tout recommandé le maintien de l’arrêt étant donné qu’il était implanté depuis un certain temps et qu’il n’y avait eu aucune plainte de le retirer», explique Mme Fortin.
Finalement, le conseil municipal a tranché pour le retrait des panneaux. Toutefois, le vote s’est fait à huis clos, si bien qu’il n’a pas été possible d’entendre l’opinion de tous les élus.
Deux visions différentes
On sait toutefois que Nathalie Pelletier aurait préféré garder la signalisation temporaire. Pour circuler régulièrement à cette intersection, elle est d’avis que ce changement rendait le secteur plus sécuritaire. «Pour les gens qui arrivent de Belvédère, ce n’est pas un endroit évident pour s’engager. Les voitures circulent souvent vite et parfois, on doit presque couper une autre personne pour arriver à passer, observe-t-elle. C’est vrai que durant les heures de pointe, les arrêts peuvent causer certains ralentissements. Mais à mon avis, ce n’est rien de si important comparativement à tous les avantages de les maintenir en place.»
À l’inverse, la représentante du secteur, Nathalie Bélanger, a plutôt voté pour le retrait des panneaux. La politicienne explique que les données «terrain» n’étaient pas suffisamment concluantes pour justifier leur nécessité. «Sur le plan technique, cette signalisation ne répondait pas aux exigences. Et ce n’est pas moi qui le dis, mais bien nos équipes techniques. Je comprends ceux qui souhaitaient qu’on les garde. Mais si on dit oui sur de tels fondements, on crée un précédent pour d’autres demandes qui deviendront alors difficiles à refuser», est d’avis Mme Bélanger.