L’Accueil Notre-Dame menacé de fermeture

SANTÉ.  L’Accueil Notre-Dame de Magog, une institution vieille de 36 ans, lance un cri d’alarme pour éviter une fermeture.

Le conseil d’administration envisage cette «pénible décision» en raison d’une crise de liquidités. Les dirigeants de cet organisme fondé par Soeur Hélène ciblent «une stagnation de la bureaucratie qui règne à la Société d’habitation du Québec (SHQ)» pour expliquer cette sortie publique.

L’argent pour assurer la survie de cette résidence pour personnes aînées est gelé par la SHQ et le Fonds québécois d’habitation communautaire (FQHC), lit-on par voie de communiqué.

«Plus de 300 000 $ sont détenus par le FQHC qui prévoit ne libérer ces fonds qu’au mois de mai ou juin, s’inquiète le président de l’Accueil, Maurice Rancourt. Or, le temps presse. Malgré une hypothèque de moins de 3 millions $ sur une valeur totale de 15 M$, on ne peut se financer sans l’autorisation de la SHQ.»

Pourtant, l’Accueil Notre-Dame devrait vivre présentement une période d’essor puisque des travaux d’agrandissement de 30 logements viennent d’être achevés au coût de 3,3 M$ et la balance d’hypothèque n’est que de 3,5 M$. «Nous n’avons besoin que d’une somme de 150 000 $ pour nous rendre à l’échéance de mai ou juin, mais il nous les faut immédiatement», prévient M. Rancourt.

Le Comité de vigie de l’Hôpital Memphrémagog (CVHM) appuie les démarches du conseil d’administration de l’Accueil Notre-Dame, « une ressource indispensable dans notre milieu », insiste le président Jean-Guy Gingras.