La riche histoire du Canton d’Orford refait surface

FONDATION. De l’expertise et de la passion, voilà ce qui caractérise principalement les fondateurs de la Société d’histoire du Canton d’Orford (SHCO), un regroupement en voie de débusquer tous les mystères et secrets entourant cette municipalité au cours des 150 dernières années. Bien qu’elle soit officiellement un organisme «en devenir», la SHCO est déjà à pied d’œuvre depuis belle lurette. Le fruit de son travail pourra d’ailleurs être vu ce week-end dans le cadre des Journées de la culture. On y proposera notamment le vernissage de l’exposition sur l’histoire du Canton d’Orford, ce vendredi 28 septembre lors d’un 5 à 7, ainsi qu’une animation sur l’histoire et l’archéologie samedi et dimanche au parc de la Rivière-aux-Cerises. Présentée à l’intérieur du Gratitude Café, l’exposition sur l’histoire du Canton, qui regroupe 12 photographies anciennes, sera d’ailleurs disponible au grand public jusqu’au 1er novembre durant les heures d’ouverture du commerce. Impliqué dans les activités de culture, sports et loisirs au sein de la municipalité, l’organisme 3.0 collabore également aux Journées de la culture et à la création de la Société d’histoire. Des résidences scrutées à la loupe Parmi la quinzaine de membres actifs de la SHCO, on retrouve entre autres des conseillers municipaux, des enseignants, un journaliste, une sociologue et un archéologue, pour ne nommer que ceux-là. Issue d’une famille établie à Orford depuis les années 1800, Juanita McKelvey fait partie du groupe. Au fil des ans, elle a publié deux volumes et un CD touchant le cœur villageois, l’histoire des premières familles et leurs maisons. Ce week-end (samedi et dimanche), elle animera une présentation interactive sur l’histoire de Cherry River (village d’Orford) et ses premières maisons. «J’ai une collection de photos qui montrent des résidences avant et après, c’est-à-dire telles qu’elles étaient à l’origine et telles qu’on les aperçoit aujourd’hui», explique cette dame de descendance irlandaise. Passionnée par l’histoire de la région, Mme McKelvey a déjà fait des séjours en Ontario afin de retracer l’origine des familles d’Orford. «C’est grâce à Jacques Boisvert (le regretté père de Memphré) si j’ai développé un intérêt pour l’histoire. Il m’a donné beaucoup d’informations afin de m’aider dans mes recherches», a-t-elle fait valoir. Apportez vos artéfacts Archéologue de formation, Louis Carl Pouliot-Bolduc sera lui aussi très fier de partager ses secrets d’histoire avec le public, samedi et dimanche. Les citoyens d’Orford qui auraient trouvé des artéfacts (éclisses de pierres, morceaux de vaisselle, pièces de machinerie, outils, etc) sur leur propriété sont d’ailleurs invités à apporter ces objets afin de les faire analyser. Ajoutons qu’un atelier de poterie sera aussi offert au Parc de la Rivière-aux-Cerises ce dimanche 30 septembre de 9 h 30 à 15 h 30. Bien qu’il ne soit pas associé directement à la Société d’histoire, les visiteurs pourront s’initier à cet art qui a certainement rendu de fiers services aux premiers habitants du Canton d’Orford. Pour plus d’information sur les activités: www.orford30.com