La Régie de l’Est se magasine un nouveau camion

PROTECTION. La Régie intermunicipale de prévention et de protection incendie Memphrémagog Est (Régie de l’Est) vient de lancer un appel d’offres pour faire l’acquisition d’une autopompe-citerne, dont la valeur est estimée à près de 800 000 $.

Comme l’explique le directeur de l’organisation Chrstian Dumas, cette décision s’inscrit dans un vaste plan d’immobilisation visant à moderniser les équipements et les installations du service. «L’an dernier, nous avons fait l’achat des appareils respiratoires et cette année, on va en appel d’offres pour un nouveau camion. Nos véhicules actuels sont fonctionnels, mais certains commencent à prendre de l’âge, d’où la nécessité de voir à les remplacer»

Toutefois, le grand patron se montre plutôt «prudent» puisqu’il soutient que la hausse des coûts qui affecte bien des domaines ne fait pas exception aux véhicules incendie. Au final, comme il le soutient, tout va dépendre des prix qui seront offerts par les fournisseurs. «Plusieurs facteurs risquent d’influencer la facture. En plus du taux de change, il y a la hausse des prix de plusieurs composantes et la pénurie de certaines pièces, comme les puces électroniques.»

Dans un scénario optimiste avec un prix qui s’approche des estimations, un achat pourrait être officialisé quelque part cet automne. Et encore là, il faudra faire preuve de patience avant de l’utiliser dans le feu de l’action. «Une fois que le contrat est signé, les délais pour livrer la commande sont de 460 jours. Si on est vraiment très chanceux, nous pourrions le recevoir en 2023. Toutefois, ce n’est pas moi qui prendrai la décision finale, mais bien le conseil d’administration.»

Ce dernier précise que le camion «magasiné» à l’heure actuelle sera posté à la caserne d’Ayer’s Cliff. Un plan qui pourrait changer si les besoins évoluent ailleurs sur le territoire de la Régie de l’Est.

Rappelons qu’en novembre 2020, la Régie avait annoncé des investissements de plus de 11 M$ dans son organisation au cours des six années à venir. Des dépenses qui se traduiront à terme par une facture plus élevée d’environ 34%  pour les contribuables.