La ministre Thériault se fait «entremetteuse» pour les TIC à Magog
TECHNOLOGIE. Après un «speed dating» avec une douzaine d’entreprises, la vice-première ministre du Québec, Lise Thériault, a eu un coup de cœur pour le modèle TIC à Magog et elle prévoit agir un peu comme la «marieuse» du groupe.
À l’issue de la rencontre se déroulant dans l’ancien édifice de Boréalis lundi, la ministre s’est dite impressionnée de constater le développement de la communauté TIC (technologies de l’information et des communications) établie à Magog et ce, sans subvention gouvernementale. «Je vais demander à notre délégué du Québec à New York de venir rencontrer les gens de Magog Technopole, parce que je pense que des entreprises d’ici pourraient faire affaire avec des entreprises là-bas, annonce-t-elle, indiquant que la région magogoise a l’avantage d’être près de la frontière canado-américaine.
«J’ai pris l’engagement aussi de faire des liens avec le ministère des Relations internationales, parce qu’on a des délégations partout à travers le monde, ajoute-t-elle. Ce matin, j’étais justement avec la déléguée du Québec au Japon qui disait que des entreprises sont intéressées par les technologies de l’information et qu’ils voulaient voir ce qui se passe ici.»
Un modèle à suivre
Voulant créer des opportunités pour les TIC de Magog à travers ses tournées en régions et hors province, la ministre a félicité au passage la mairesse de Magog, Vicki May Hamm, d’avoir misé sur l’attrait d’une nouvelle économie. Elle a souligné que le fait de bâtir une zone dédiée en modifiant des règlements de zonage, en plus de créer une synergie entre les entrepreneurs, facilitait le démarrage et la survie des entreprises. «La ville a été ouverte au changement», indique-t-elle, saluant que le modèle mise sur les forces de la région.