La mairesse Pelletier dénonce le manque de respect

POLITIQUE. Un manque de respect à l’égard des élus magogois a été dénoncé par la mairesse Nathalie Pelletier, lors de la séance publique du conseil municipal du 20 février dernier.

Cette sortie fait suite à la séance précédente où plusieurs citoyens contre le projet de sauna flottant au quai MacPherson avaient pris la parole. D’aucuns avaient enfreint les règles de base de décorum en étirant la période de questions, en applaudissant, en chahutant et en huant. Ces comportements sont pourtant interdits au conseil municipal.

« Certains m’ont narguée en disant que les séances seraient agitées, « pactées » de personnes hostiles et on me mettait en garde que certains insisteraient pour s’exprimer en début de séance, au lieu de la période prévue à cet effet », s’indigne-t-elle.

Elle réitère, une fois de plus, que les groupes doivent se nommer des porte-paroles pour éviter des répétitions. Des citoyens ont plutôt répliqué en disant: « Pas question de se nommer des porte-paroles. Plusieurs personnes influentes prendront la parole à titre personnel. Et vous devrez les entendre », ont-ils insisté aux dires de la mairesse. 

Mme Pelletier déplore aussi le comportement irrespectueux de certaines personnes en dehors de l’hôtel de ville et sur les réseaux sociaux. Elle déplore les insinuations de ceux qui prétendent que les élus n’écoutent pas les citoyens et qu’ils n’ont aucune vision.

« Certains allèguent que je suis vendue, que nous acceptons des enveloppes brunes et que c’est ainsi que ça fonctionne à Magog, s’attriste-t-elle. Au cours des dernières semaines, nous avons lu des propos d’âgisme. Il s’agit de plusieurs propos gratuits qui attaquent les personnes au lieu de faire des débats d’idées ». 

Elle invite les citoyens concernés à faire preuve de compréhension à l’avenir, surtout que d’autres sujets soulèveront bientôt des opinions divergentes à l’hôtel de ville. « Le droit de s’exprimer est primordial en démocratie, mais il y a des moments et une façon de le faire qui doivent être respectés », prévient-elle.

« Ensemble, élevons-nous au-dessus de la mêlée, échangeons de manière constructive, sans intimidation, dans le respect pour construire et améliorer le Magog de demain », termine Mme Pelletier.