Jean-Guy Gingras demeure optimiste pour ériger un complexe à deux glaces à La Ruche
AFFAIRES MUNICIPALES. Jean-Guy Gingras est l’homme-orchestre derrière le complexe à deux glaces à La Ruche depuis environ huit ans. Il refuse de baisser les bras malgré le refus des gouvernements de financer 66% du projet totalisant 28 M$.
«Je suis déçu et insatisfait, claironne-t-il. Continuons le combat pour ériger un centre sportif qui servira à toute la population de la MRC de Memphrémagog. Il s’agit d’un projet régional, pas seulement un dossier local.»
M. Gingras s’impatiente presque en entendant les mêmes prétextes qu’au premier refus. «Bien beau nous répéter que nos demandes sont excellentes, il va nous falloir du concret un jour», espère-t-il.
Le président de l’organisme Aréna de Magog déplore aussi les milliards accordés à Montréal et à Québec depuis quelque temps, pendant que les régions ne reçoivent que des miettes. «On a hâte d’avoir notre part du gâteau», lance-t-il.
Jean-Guy Gingras rappelle que La Ruche demeure un meilleur placement. Il estime les rénovations et la modernisation de l’actuel aréna entre 7 et 10 M$, sans nouveaux vestiaires ni nouvelle glace. Une facture sûrement à la hausse, car ces estimations datent déjà de quelques années.
«Il y a urgence d’agir, prévient cet ancien conseiller municipal. On aura un sérieux problème sur les bras si les compresseurs de la réfrigération pètent, car on n’aura plus de glace pour patiner ni pour jouer au hockey pendant une longue période.»
Il brandit une étude disant que l’aréna de la rue Saint-Alphonse fonctionne à 125%, prouvant ainsi la nécessité d’une seconde glace.
Une autre étude pointe un manque de stationnement si une seconde glace est aménagée sur le site de l’actuel aréna.
«Ce serait plus sage de construire deux glaces à La Ruche et transformer l’ancien aréna en un centre multifonctionnel, libérant ainsi des espaces pour du tennis intérieur, par exemple, ou d’autres activités de loisirs ou culturelles», signifie-t-il.