Fruits et légumes poussent à l’ancien écocentre de Magog

Par Pierre-Olivier Girard
Fruits et légumes poussent à l’ancien écocentre de Magog
Les nouveaux jardins urbains ont été inaugurés en présence de Sébastien Bérard et Marianne Guilmette (CÉPOP), Jean-François Leblanc (MRC de Memphrémagog) et Maxime Langlois (Caisse Desjardins du Lac-Memphrémagog).

INAUGURATION. Grâce à un investissement de 90 000 $, le Centre d’écoinitiatives populaires (CÉPOP) s’est offert un nouvel espace dédié à l’agriculture urbaine, situé sur le site de l’ancien écocentre à Magog. Ces jardins de ville sont composés d’une centaine de bacs, spécialement conçus par l’organisme. En raison des défis techniques et du temps nécessaire pour tout mettre en place, les cultures ont commencé tardivement, c’est-à-dire au début juin. Toutefois, cette première année plus «expérimentale» a donné des résultats qui sont fort encourageants pour les prochaines saisons. Surtout que le projet n’en est qu’à sa première phase. «D’ici trois ans, notre objectif est d’avoir 500 bacs de production, explique la directrice générale, Marianne Guilmette. Avec une telle capacité, nos ventes de légumes passeraient de 5000 $ par année à environ 60 000 $. Pour nous, c’est majeur. Le CÉPOP ne serait plus qu’un simple projet éducatif, mais bien une entreprise maraichère à vocation sociale.» Les retombées de ce projet sont multiples, tant sur le plan humain que professionnel, puisqu’il permettra à l’organisme d’assurer la pérennité de ses programmes de remise en action, d’employabilité et d’éducation populaire. Seulement cet été, une dizaine de personnes ont suivi un stage en horticulture, et c’est sans oublier le volet cuisine qui fonctionne à plein régime. Des expériences qui permettent, notamment, à des personnes en situation d’exclusion ou de marginalisation de développer de nouvelles compétences. «Notre souhait aussi est d’augmenter le volet marchand de proximité, en vendant encore plus de légumes aux restaurateurs d’ici, qui sont toujours très solidaires. Et on est heureux de contribuer, à notre façon, à la revitalisation d’un espace désaffecté du quartier comme celui de l’ancien écocentre», ajoute Mme Guilmette. Cette dernière précise qu’en parallèle du potager urbain, le CÉPOP travaille à mettre en culture un champ d’environ un demi-acre, situé à Ayer’s Cliff. Notons que la Caisse Desjardins du Lac-Memphrémagog (9000 $) et la MRC de Memphrémagog (25 000 $) font partie des partenaires de ce projet. Pour plus d’information: cepop.ca

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Bouchard
Bouchard
4 années

Superbe je suis contente pour eux car lors de la derniere campagne souvent les gens pour ne pas les nommer du bas de la ville me disait pourquoi on aurait pas notre ferme maraîchère? He bien voila vous l avez bravo a toutes et tous qui on collaborer c est cela se sortir de là ou ne veux plus être
Ne lacher pAs!