« Food trucks » itinérants: les élus de Magog veulent y voir plus clair avant de se prononcer

RESTAURATION.  Les élus de Magog se pencheront au cours des prochaines semaines sur le dossier des «food trucks» et de la réglémentation qui encadre leur pratique, à la suite d’une pétition signée par une très grande majorité de restaurateurs. 

Le document en question, signé par 57 propriétaires de restaurants situés aux quatre coins de la ville, demandait au conseil municipal de «renforcir» sa réglementation pour interdire le passage de camions de cuisine de rue itinérants, c’est-à-dire qui n’ont pas de place d’affaires à Magog.

«On a pris la décision de revoir la réglementation au sein d’une de nos commissions. On va aussi regarder ce qui se fait ailleurs avant de décider si on maintient le cap ou si on apporte des modifications à notre règlement», explique la mairesse de Magog, Nathalie Pelletier.

Cette dernière dit comprendre les arguments des signataires, qui déplorent le traitement injuste entre les «food trucks» itinérants et les restaurateurs, qui doivent payer plusieurs frais fixes. «Notre but comme Municipalité n’est certainement pas de leur nuire», assure-t-elle.

Du même souffle, elle abonde dans le même sens que les organisateurs d’événements qui souhaitent avoir une offre alimentaire sur leur site pour permettre aux visiteurs de boire et manger, en pensant notamment aux jeunes familles. «Lorsqu’on va dans un festival, on s’attend à pouvoir grignoter quelque chose sur place ou encore se désaltérer lors de chaudes journées d’été. Je ne dis pas qu’il faut servir des repas gastronomiques, mais je pense que c’est un service qui est nécessaire, donne-t-elle comme opinion. Je sais aussi qu’avant de se tourner vers des «food trucks» venant de l’extérieur de Magog, les promoteurs d’événement se tournaient d’abord localement. S’ils ne trouvaient pas, alors ils cherchaient ailleurs.»

Si l’instigateur de la pétition, l’homme d’affaires Alain Roger, espérait une action du conseil municipal avant la prochaine édition de la Fête des neiges prévue les 18 et 19 février prochain, la première magistrate donne plutôt au conseil jusqu’à la fin de la basse saison pour prendre une décision.