Fête des neiges: la météo n’aura pas eu le dernier mot

HIVER. La 22e édition de la Fête des neiges de Magog n’a pas été de tout repos pour ses artisans. La coordonnatrice de l’événement, Nancy Duchesne, affirme qu’il s’agit d’une expérience dont elle se souviendra longtemps. 

Par Charles-Antoine Rondeau

«Je considère que c’est un grand cheminement personnel et professionnel. En six ans, jamais on a eu autant à être en mode solutions et à se retrousser les manches. L’équipe a fait preuve de beaucoup de créativité et de positivisme», lance Mme Duchesne.

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La météo n’a malheureusement pas été du côté des organisateurs. Après une première fin de semaine réussie, la deuxième a été reportée à cause du froid intense. Lors de la dernière fin de semaine (20 février), c’est la pluie qui s’est invitée. «Malgré tous les plans que l’on peut prévoir, c’est Dame Nature qui est la reine. Je lève mon chapeau aux bénévoles et aux partenaires, car on est encore debout avec le sourire. L’harmonie est restée malgré tous les moments de stress», de continuer la coordonnatrice.

Plusieurs fois au cours de la Fête des neiges, l’horaire a dû être réorganisé. Quelques activités ont été annulées, dont la tête d’affiche de cette édition, le Triathlon des neiges. Somme toute, la majorité des activités au programme ont pu avoir lieu. «Le feu d’artifice a été différent de ce que l’on avait prévu. Il fallait être sur le site pour bien le voir, mais il a duré plus longtemps», fait valoir Nancy Duchesne.

Pour l’an prochain, cette dernière espère une meilleure collaboration de Dame Nature. «Il faut qu’elle soit de notre côté, car cette année, ça a été dur. C’est dommage d’investir tant de temps et d’énergie alors que peu de gens ont pu en profiter. On a eu les deux pires samedis de l’hiver», déplore-t-elle.

Bien que les organisateurs de l’événement demeurent sur leur appétit, Nancy Duchesne tient à souligner qu’ils n’ont jamais abandonné. «Ce que je veux que l’on retienne de cette édition est le courage, la synergie et le sourire que l’équipe a gardés jusqu’à la fin. Ça aurait été facile de baisser les bras, mais on a travaillé avec notre cœur et on a fait tout ce qu’on a pu», conclut-elle.