Faute d’espace, l’école secondaire de La Ruche installera quatre classes modulaires
MAGOG. Quatre classes modulaires seront installées sur le terrain de l’école secondaire de La Ruche dès la prochaine rentrée scolaire afin de «désengorger» temporairement l’établissement, qui fait l’objet de démarches pour un projet d’agrandissement.
La directrice générale du Centre de services scolaire des Sommets (CSSS), Lisa Rodrigue, confirme qu’une demande pour un agrandissement a été officiellement déposée au ministère de l’Éducation en septembre dernier.
Le gouvernement a toutefois fait savoir, au cours des dernières semaines, que ce projet n’avait pas été retenu. «À l’heure actuelle, on est à voir les raisons derrière ce refus. Est-ce que l’enveloppe du Ministère n’était pas suffisante pour répondre à toutes les demandes ou si d’autres éléments ont été considérés derrière ce refus? C’est que ce que nous sommes à analyser», explique Mme Rodrigue, sans toutefois entrer dans les détails sur la nature des travaux envisagés.
À la lumière des conclusions tirées par le CSSS, il n’est pas exclu qu’une deuxième demande soit acheminée à Québec en 2024.
Chose certaine, il y a effectivement un enjeu d’espace qui devient de plus en plus criant entre les murs de l’établissement magogois. Ce dernier pourrait en plus accueillir jusqu’à une centaine de jeunes supplémentaires dès l’automne, pour dépasser la barre des 1800 étudiants. «À la Ruche, on compte 14 concentrations et 5 sports-études. C’est beaucoup! Et il y a aussi les élèves hors bassin qui sont environ 70 et même plus. Magog a une offre qui attire les jeunes, ce qui est très positif. Mais à l’inverse, cela complexifie énormément la réalisation des horaires et la planification.»
Des classes modulaires en renfort
Pour donner plus de marge de manoeuvre aux gestionnaires, quatre classes modulaires pouvant accueillir une trentaine d’élèves chacune seront installées dans la cour de La Ruche dès la fin des vacances. Ces espaces, qui s’apparentent à des roulottes de l’extérieur, seront équipés du même matériel pédagogique et technologique qu’une classe habituelle.
Lisa Rodrigue assure qu’il s’agit d’une solution temporaire. «On se donne deux ans pour prendre une décision. Si le projet d’agrandissement ne fonctionne pas, il faudra trouver des solutions ailleurs. Est-ce qu’on finira par réduire le nombre de concentrations ou d’élèves hors bassins? Ce sont tous des éléments qui seront regardés.»
«La réalité est que le personnel et les élèves à La Ruche sont de plus en plus serrés dans leur école, constate la directrice générale du CSSS. Malgré l’ajout des classes modulaires, ça n’ajoute pas d’espace à la cafétéria ou encore à la place publique. C’est important de donner le meilleur environnement d’apprentissage pour les élèves et c’est sur quoi nous travaillons activement avec la nouvelle direction d’école.»