Faire son épicerie dans le confort de son salon

ACHATS. Le Provigo Le Marché offre dorénavant un service en ligne pour permettre à ses clients de faire leurs achats, tout en restant assis dans le confort de leur maison.

Cette nouveauté est en vigueur depuis le 27 février dernier. Grâce à une plateforme en ligne, les clients ont accès en temps réel à tous les produits disponibles à la succursale magogoise. Une fois la commande complétée, un employé s’affaire à la collecte des items en magasin.

Une tâche prise très au sérieux selon le marchand-propriétaire, Michel Frigon. «Le plus important pour gagner notre clientèle, c’est la qualité des produits. On a désigné des employés établis pour s’assurer que la commande soit bien exécutée. Il y a même un suivi qui est fait la journée même, avec un sondage sur la satisfaction de la clientèle», explique le grand patron.

Si la commande est finalisée avant 15 h, elle peut être récupérée la journée même au magasin, où quatre cases de stationnement ont été réservées spécifiquement pour ce service. Une fois arrivé sur place, le client n’a qu’à composer un numéro de téléphone et en moins de cinq minutes, les sacs d’épicerie sont placés dans la voiture par un employé.

«Nous sommes à une époque où tout se fait en ligne avec les Amazon et Netflix de ce monde, ajoute M. Frigon. Le Québec est un peu en retard par rapport aux Américains, mais c’est là qu’on s’en va. Les familles sont de plus en plus pressées. Ce service les aidera sans doute à sauver du temps et à le passer plutôt avec leurs enfants.»

Le Provigo de Magog fait partie des premiers franchisés au Québec à faire l’essai de cette nouvelle technologie. Pour le moment, l’homme d’affaires avoue qu’il est difficile de savoir s’il y aura un engouement. «Quand on regarde ailleurs au Canada, l’utilisation de ce service est extrêmement minime, soit environ 2 à 3% de la clientèle. Mais dans certains magasins dans l’Ouest canadien, où le service fonctionne depuis un an et demi,  ça va jusqu’à 10%. Comme pour l’implantation de nos caisses robotisées, on se donne trois ans pour voir l’intérêt», conclut-il.

Un investissement d’environ 6000 $ a été nécessaire pour mettre en place ce service, dont l’achat de trois frigidaires.