Étude environnementale pour la sauna flottant: Magog essuie une refus de l’Université de Sherbrooke
QUAI MACPHERSON. L’Université de Sherbrooke ne réalisera pas une contre-étude sur l’impact environnemental du futur sauna flottant au quai MacPherson de Magog, notamment sur la frayère de touladis se trouvant tout près.
Pressée par des citoyens désirant la réalisation d’une nouvelle étude sur l’impact environnemental du sauna flottant au lac Memphrémagog, la Ville de Magog avait suivi leurs recommandations en contactant l’Université de Sherbrooke. L’objectif était de voir si une collaboration entre la Municipalité et l’UdeS pouvait être envisagée entre les deux organisations dans ce dossier, comme ce fut le cas dans d’autres projets par le passé.
Toutefois, dans un récent courriel dont la mairesse Nathalie Pelletier a obtenu copie, l’Université de Sherbrooke décline l’invitation en indiquant ne pas avoir d’expert disponible dans le domaine de l’écologie aquatique. «Lorsqu’on peut le faire, c’est toujours apprécié de collaborer avec l’Université de Sherbrooke. Toutefois, dans ce dossier précis, ça ne sera pas possible. Les citoyens nous ont demandé de vérifier et c’est ce que nous avons fait», soutient Nathalie Pelletier.
Cette dernière précise que la Municipalité n’a pas l’intention d’aller plus loin dans les démarches pour mener une contre-expertise. Elle rappelle que les élus et les experts à la Ville ont fait leurs devoirs en analysant l’étude fournie par le promoteur Solstice Sauna, en plus d’avoir rencontré l’expert derrière ce document, le biologiste Daniel Bergeron de la firme Aqua-Berge. «Ce n’est pas comme si M. Bergeron était un inconnu par nos équipes. C’est un biologiste avec une bonne réputation et qui a même déjà eu des mandats avec la Ville de Magog. Ce n’est pas une personne qui fait des mandats de complaisance. On n’a aucune raison de mettre en doute son expertise.»
Si elle estime que le dossier d’une nouvelle étude est maintenant clos dans ce dossier, Nathalie Pelletier assure que la Ville de Magog cherche constamment à améliorer ses mécanismes. Elle affirme d’ailleurs que pour les prochains projets nécessitant un rapport d’expert, le promoteur et l’administration municipale devront s’entendre sur le mandat avant sa réalisation. «Pour nous, c’est une façon de s’assurer que l’étude réponde à nos questions et nos préoccupations pour éviter toute ambiguïté», explique-t-elle, en précisant que la Ville n’ira pas jusqu’à imposer aux entreprises privées le choix d’une firme en particulier.