Élodie Larivière fière de son parcours à l’émission Les Chefs
COMPÉTITION. Ayant conclu son parcours à l’émission «Les Chefs» en troisième position lors de la grande finale diffusée lundi soir, Élodie Larivière ne garde que de bons souvenirs de cette expérience de haute voltige culinaire.
Au départ, le simple fait d’avoir été choisie comme candidate représentait tout un accomplissement pour la résidente de North Hatley. En ce sens, d’être demeurée dans la course après dix semaines d’intense compétition est un dénouement qui va bien au-delà de ses attentes. «Mon seul objectif était de donner mon maximum à chaque épreuve et c’est ce que j’ai fait du début jusqu’à la fin. Je suis fière de ce que j’ai accompli et d’être restée 100% moi-même, à travers les hauts et les bas, partage celle qui a obtenu quatre premières places durant la saison. Ce fut une expérience extraordinaire et quel que ce soit le résultat, j’ai gagné sur beaucoup de points, tant en connaissances que sur le plan humain.»
Ayant subi l’élimination à mi-chemin de la finale, après avoir présenté ses deux entrées, la pâtissière de profession ne cache pas qu’elle aurait aimé éviter le couperet afin de pouvoir présenter son plat principal et surtout… son dessert.
Elle se dit tout de même en paix avec le choix du jury composé notamment d’Isabelle Deschamps-Plante, Jean-Luc Boulay, Pasquale Vari et Normand Laprise. «Je le savais que mon ris de veau manquait de cuisson. C’est une erreur qui ne pardonne pas. Mais rendu là, ça ne sert à rien de refaire des scénarios. Au final, tous les participants étaient d’excellents cuisiniers et ce sont des petits facteurs qui font la différence.»
Tout en assurant n’avoir aucune attente pour la suite des choses, Élodie Larivière se dit ouverte à toute opportunité qui pourrait se présenter à elle, que ce soit pour de l’enseignement ou encore un autre projet au petit écran.
Si les gens ont envie de goûter à ses créations, il suffit de se rendre aux Vraies Richesses de Sherbrooke, où elle occupe le rôle de cheffe de la cuisine, de la boulangerie et de la pâtisserie. «Ce n’est pas dans ma nature de me péter les bretelles, alors pour moi, la vie continue, tout simplement. Je dois quand même dire que ça me fait chaud au coeur, car j’ai reçu une belle vague d’amour, tant par des inconnus que des gens de mon entourage. Juste pour cela, ça valait la peine de le faire», conclut celle qui est originaire de Nice, en France.