Elle touche 70 000 $ après avoir vendu le billet gagnant du tirage de la Saint-Valentin

GROS LOT. Plusieurs fournisseurs, clients et employés du Dépanneur Bergeron se sont réjouis en apprenant que la propriétaire Maryse Bergeron allait toucher un chèque de 70 000 $, après avoir vendu le fameux billet gagnant du tirage de la Saint-Valentin, valant pas moins de 7 millions $.

La femme d’affaires a reçu officiellement son lot des mains des représentants de Loto-Québec, le 23 mars dernier, lors d’une petite fête organisée à son commerce la rue Saint-Patrice Est, à Magog.

«Ça fait plus de 20 ans qu’elle se dévoue pour sa clientèle. C’est une récompense bien méritée», soutient l’ex-maire Marc Poulin, qui travaille lui-même à cet endroit depuis neuf ans.

Même si elle est propriétaire depuis deux décennies, Maryse Bergeron n’avait jamais été impliquée dans un lot approchant les sept chiffres. «Le plus gros lot remporté par un de mes clients était de 155 000 $. Par contre, j’ai eu trois gagnants de la Poule aux œufs d’or, et chaque fois, je les ai accompagnés à l’émission», se rappelle-t-elle avec bonheur.

Reconnaissant que le métier de propriétaire de dépanneur était particulièrement exigeant, Mme Bergeron avoue que son chèque de 70 000 $ représente une petite tape dans le dos pour tous les efforts investis au fil des ans. «Je suis au boulot sept jours par semaine tous les matins, depuis presque 21 ans. Il faut vraiment aimer ça pour y consacrer autant de temps, car il n’y a jamais de répit avec un tel commerce. Je dirais même que c’est une vocation.»

Deux semaines pour se manifester

Offrant un impressionnant lot de 7 millions $, le tirage du 14 février dernier de la Lotto 6/49 avait retenu l’attention à travers tout le Québec, alors que le gagnant tardait à se manifester. Loto-Québec avait alors indiqué que le billet chanceux avait été acheté dans un commerce de Magog, mais sans préciser lequel.

On savait toutefois que «le vendeur» allait recevoir lui-même un montant de 70 000 $, soit la remise traditionnelle équivalant à 1% de la cagnotte.

«Tout ce que j’espérais, c’était que ça reste dans la famille. Ma sœur (Angèle) est propriétaire de la Tabagie centrale (rue Principale Ouest ) et elle avait eu la chance de vendre le billet pour un lot de 1 million $ il y a deux ans. La ristourne était plus grosse cette fois-ci, et j’aurais été tout aussi contente que ce soit elle», précise Mme Bergeron.

Deux semaines plus tard, à la suite de quelques avis de recherche à travers les médias, le Sherbrookois Jean Rouillard se présentait aux bureaux de Loto-Québec pour récupérer son gros lot, se dévoilant du même coup comme «le multimillionnaire de la Saint-Valentin».

«C’était un client occasionnel et, sincèrement, on le connaissait très peu. Ce qui est particulier, c’est qu’il est allé réclamer son prix le 2 mars. Quand ma sœur avait vendu le billet du tirage d’un million $, son gagnant était aussi allé chercher son prix le 2 mars. Il y a parfois de drôles de hasard dans la vie», conclut Maryse Bergeron.