Consultation centre-ville Magog: un temps d’attente coûteux

ÉCONOMIE. Le moratoire sur la construction au -centre-ville de -Magog ainsi qu’une autre période de consultation et de réflexion représentent une perte d’argent et d’opportunités, aux yeux du président et directeur général de -Côté -Jean et associés, -Frédéric -Côté.

En marge de la consultation publique de la Ville de Magog qui s’est tenue le 22 février dernier portant sur le centre-ville, Le Reflet du Lac publie la vision de gens d’affaires sur l’avenir de ce secteur névralgique.

Cet ingénieur magogois estime que cette pause donne aussi un mauvais signal aux investisseurs et promoteurs, qui risquent d’investir ailleurs.

Il cite l’exemple de lui et de ses partenaires, qui étaient presque prêts à construire un immeuble commercial et résidentiel près du magasin de sport -Giant, sur la rue -Principale -Ouest, avant l’arrêt des chantiers imposé par les élus.

« -Il y aura déjà moins de constructions l’an prochain au -centre-ville et plusieurs projets seront mis sur une tablette pour une année, -craint-il. Il y aura de l’insatisfaction, peu importe l’issue de la consultation, car on se sent comme pris en otage. Lorsque les décisions seront prises, les promoteurs devront refaire leurs devoirs pour s’adapter aux demandes ou aller développer ailleurs. »

M. Côté vit bien avec quatre étages, tant que les futurs édifices s’intègrent à l’environnement. Il incite la -Ville à faire preuve de souplesse pour autoriser un à deux mètres de plus, permettant ainsi de réaliser des projets plus intéressants, rentables et qui s’intègrent davantage dans le milieu. « -Je ne parle pas de faire des tours d’habitations, mais cette densification freinera l’étalement urbain, tout en augmentant le nombre d’unités d’habitation dans les quartiers en demande comme le -centre-ville », -explique-t-il.

Il favorise une « belle intégration architecturale dans l’espace et l’environnement, à l’image de -Magog ». Il fait confiance aux architectes de la région et aux spécialistes de la -Ville pour proposer de « belles choses en harmonie avec ce qui existe ».

Frédéric -Côté préfère ne pas se prononcer sur l’avenir de l’hébergement touristique à court terme au -centre-ville. Il conseille tout simplement de combler la demande si elle existe. Il se préoccupe aussi du manque de logements abordables, en suggérant à la -Ville d’accorder des incitatifs, comme des congés de taxes ou des terrains offerts à faible coût, pour encourager les promoteurs à construire ce type d’hébergement à coût modique.