Divertigo Magog-Orford: «Il y a une mauvaise compréhension du projet»
Le promoteur de Divertigo Magog-Orford, Marco Patry, est ouvert à l’idée de tenir une séance d’information sur son projet à la lumière des préoccupations soulevées par des citoyens.
«Il y a une mauvaise compréhension du projet, c’est évident, constate-t-il après avoir écouté attentivement la dernière séance du conseil municipal (voir autre texte). Une séance d’information s’impose pour que les citoyens puissent avoir l’heure juste. Je veux rester en bons termes avec le voisinage et non me le mettre à dos.»
Même si le projet est déjà très avancé, alors que le bail avec la Municipalité est sur le point d’être signé, M. Patry garde la porte ouverte à apporter des ajustements. «Je suis toujours flexible d’accommoder les gens, mais tout dépend de ce qu’ils souhaitent. Il ne faut pas mettre en péril la rentabilité du projet», prévient l’homme d’affaires.
Concernant les craintes par rapport au bruit occasionné par son parc de jeux, le promoteur n’y voit pas de désagrément majeur. «Ce n’est pas un manège à la Ronde avec 40 personnes qui crient en même temps. Les utilisateurs vont se promener dans les modules en se concentrant pour ne pas tomber. Concernant la pollution visuelle, c’est toujours très subjectif. Certains vont trouver ça très beau, d’autres n’aimeront pas du tout», s’attend-il comme réactions.
Il précise aussi que les simulateurs de chute libre ne nécessiteront aucun moteur puisqu’il s’agit d’un système de dérouleurs électromagnétiques. «Il n’y aura zéro mécanisation, ni de lumière qui sera installée», ajoute le principal intéressé.
Si certains résidants ont demandé à ce que la Ville décrète un moratoire sur l’avancement du projet d’ici la séance d’information, Marco Patry prévient que ce scénario serait très néfaste pour son entreprise. «J’ai des engagements et des délais à respecter. Un moratoire me forcerait à repousser l’ouverture d’un an. Ce qui n’est vraiment pas envisageable», conclut-il.