Deuxième édition des «Grands Feux Magogois»: la campagne grand public au ralenti
ÉVÉNEMENT. Malgré qu’environ les deux tiers du budget nécessaire ont été recueillis jusqu’à présent, l’organisateur des Grands Feux Magogois, Renaud Légaré, se dit déçu de la participation du public dans la campagne de sociofinancement.
Au moment d’écrire ces lignes, seulement 6000 $ avaient été recueillis sur la plateforme Gofundme. Un montant bien en deçà des attentes de M. Légaré, qui espérait davantage de soutien pour cette deuxième édition prévue le 29 juillet prochain. «Les gens m’en parlent beaucoup, alors l’engouement est là. Par contre, cet intérêt ne se traduit pas en dons. Heureusement, mes partenaires et commanditaires répondent présents. Sans eux, c’est plate à dire, mais le feu n’aurait pas lieu.»
Renaud Légaré s’explique mal que les gens hésitent à sortir quelques sous de leurs poches. Pourtant, il se souvient que les Magogois avaient été enchantés par le premier spectacle, en 2019, qui avait réuni des milliers de personnes sur et aux abords du lac Memphrémagog. «Les gens attendent de voir s’il va faire beau ou s’ils seront là pour contribuer. Quand on donne, on le fait pour le spectacle et pour ceux qui en profiteront. Il faut arrêter de penser seulement à soi-même», soutient l’organisateur.
«Je le répète souvent, mais ce grand événement, c’est du bénévolat à 100%. Si je donne autant de temps dans ce projet, c’est pour Magog et pour que les gens passent un beau moment. C’est difficile pour moi de courir après l’argent. Si les gens donnaient à l’avance, tout serait tellement plus simple, tant pour cette année que les éditions à venir si les gens veulent que ça continue», ajoute-t-il.
BIEN PLUS QUE DES PÉTARDS DANS LE CIEL
Après un spectacle portant la légende du monstre Memphré, les prochains «Grands Feux Magogois» mettront en vedette les légendes du Mont-Orford. La montagne sera «racontée» à travers ses quatre saisons et M. Légaré soutient que les spectateurs ressentiront une montagne russe d’émotions. «Pour bien vivre le feu, ce sera important d’entendre l’histoire que ce soit par les haut-parleurs installés entre la Pointe Merry et le quai fédéral, ou encore en syntonisant une fréquence radio. «J’ai écrit l’histoire l’hiver dernier. Il reste à voir comment elle sera racontée et où la placer à travers le feu d’artifice. Il faudra vraiment être à l’écoute de la trame sonore, car ce spectacle a beaucoup plus d’ampleur que de simplement regarder des pétards dans le ciel. Ce sera une expérience plus complète que la première édition», conclut l’homme d’affaires.