Des Magogois se mobilisent de nouveau pour faire taire le sifflet des trains

MOBILISATION. Le bruit des trains qui transitent à Magog fait de nouveau jaser à l’hôtel de ville après qu’un citoyen ait déposé une pétition d’une centaine de signatures réclamant l’abolition du sifflement pendant la nuit.

Demeurant dans le district #1 (secteur Southière), Pierre Perras se mobilise depuis quelques mois dans l’espoir que les élus passent à l’action auprès du Canadien Pacifique (CP) afin de faire cesser les bruits nocturnes provenant de l’activité ferroviaire. À son avis, cette action collective dont il est l’initiateur témoigne «d’un malaise profond qui se traduit par des nuits de sommeil fortement perturbées partout où passe le train actuellement».

«Nous souhaitons que l’administration actuelle négocie avec le CP une entente qui touche également deux autres intersections très sonores au nord de la ville. L’une est située à la traverse de la 112, près d’un commerce de brocante, et l’autre croise le chemin Roy, près de la future Maison des aînés», affirme M. Perras, dans un communiqué de presse.

Ce regroupement rappelle que d’autres villes «fortement urbanisées» ont obtenu une abolition de sifflement, tant de jour que de nuit, aux passages à niveau, comme Rosemère, Laval, Saint-Hilaire et plus près d’ici, Coaticook.

 

MAGOG SE PENCHERA DE NOUVEAU SUR LA QUESTION

Lors de la séance du conseil municipal du 17 janvier dernier, la mairesse Nathalie Pelletier a fait savoir que la Municipalité n’entend pas payer pour réaliser une nouvelle étude sur la question, puisque la plus récente remonte à 2019. À ce moment, on chiffrait entre 1,5 M$ et 1,8 M$ les investissements nécessaires pour sécuriser le chemin de fer et ainsi, faire cesser les sifflements répétés des trains en sol magogois.

Cet argent servirait principalement à installer des clôtures le long de la voie ferrée afin d’empêcher toute intrusion de piétons. «À l’époque, le conseil avait décidé de ne pas aller de l’avant avec ce projet. Ce que nous allons faire, de notre côté, est d’actualiser la même étude pour valider si la réglementation est encore la même et voir s’il y a des programmes de subventions qui sont disponibles. L’objectif est de valider ces éléments d’ici le printemps et de revenir en public avec des réponses», a fait savoir Mme Pelletier.