Des élus font une mise au point sur le Service de sécurité incendie
MAGOG. La mairesse de Magog, Vicki May Hamm, ainsi que les conseillers municipaux Nathalie Pelletier et Yvon Lamontagne, se sont prononcé au sujet des possibilités d’améliorations du Service de sécurité incendie de la Ville de Magog, ce soir.
C’est Nathalie Pelletier qui a amené le sujet sur la table, évoquant l’importance que le conseil apporte à la sécurité des citoyens, ainsi que le schéma de couverture de risque en sécurité incendie mis sur pied par le gouvernement provincial. Elle rappelle qu’il constitue pour les élus un outil de gestion de risques et de prises de décisions. Selon Mme Pelletier, une réflexion approfondie doit être faite dans ce dossier. «C’est certain qu’on peut améliorer notre Service de sécurité incendie, mais cela implique des coûts importants. On doit garder en tête que nous gérons une Ville avec plusieurs départements aux besoins variés. Je suis ouverte à certains changements, mais il faut faire des choix judicieux, car un budget serré s’en vient», fait-elle valoir.
De son côté, Yvon Lamontagne mentionne que de récentes interventions ont fait prendre conscience à la Ville qu’elle devait apporter des modifications au service en place. Il ne s’inquiète cependant pas de la situation, affirmant que les gens sont actuellement en sécurité. «Si on veut être aux normes, c’est sûr qu’il faudra augmenter les coûts des services. On a une très grande superficie à desservir, et on rencontre les normes du schéma de risque à l’occasion, mais je suis convaincu qu’on ne les rencontre pas tout le temps. On a cependant un service à l’avant-garde du côté des premiers répondants et je suis certain qu’on va arriver à apporter les améliorations nécessaires», laisse-t-il entendre.
La mairesse Vicki May Hamm a tenu à bien expliquer le fonctionnement d’un schéma de couverture de risque, précisant qu’il s’agit d’objectifs que la Ville se fixe à partir du moment où le schéma entre en fonction. Elle a également fait part que des choix seront à faire en fonction du budget qui s’annonce serré. «Quand on dit qu’on répond au schéma de couverture de risque, ça veut dire qu’on répond aux objectifs qu’on s’est fixés, conformément à la loi. De plus, s’il y a quelque chose à tasser pour pouvoir investir dans le Service de sécurité incendie, je serai la première à le revendiquer», lance-t-elle.
Cette dernière ajoute que selon elle, la population a le droit de s’attendre à un meilleur Service de sécurité incendie, considérant les taxes qu’elle paie. La première magistrate entend également profiter de l’expérience du directeur général par intérim à la Ville de Magog, Claude Marcoux, ainsi que celle du directeur du Service de sécurité incendie par intérim, Serge Collins. «On a présentement la chance d’avoir deux personnes qui connaissent ce domaine. Ce sont des experts qu’on ne se serait peut-être pas payés autrement. Ils nous proposent un paquet de solutions et je propose qu’on mette en place graduellement celles que nous choisirons. On se doit d’agir maintenant et d’investir pour que les services soient à la hauteur des attentes des citoyens», conclut Mme Hamm.