Dermatite du baigneur: pas de panique aux plages de Magog

BAIGNADE. Contrairement à ce qui a été véhiculé publiquement, la Ville de Magog n’est pas aux prises avec une hausse des cas de dermatite depuis le début de la saison estivale.

Selon la conseillère en communications à la Ville de Magog, Marie-Laurence Gagnier, seulement quatre cas de dermite ont été recensés depuis le début de l’été. À titre comparatif, dix cas ont été recensés en 2021 et douze en 2020.

Ces données vont tout de même à contresens d’une récente publication de la Ville, qui indiquait que «plusieurs» cas avaient été rapportés dans les dernières semaines sur le territoire magogois, sans toutefois préciser le nombre.

Ce qui explique que certaines personnes ont rapidement levé un drapeau rouge en prenant connaissance du message. «La réalité est qu’il n’y a pas de recrudescence de cas, soutient Mme Gagnier, en laissant sous-entendre que le mot «plusieurs» avait été mal choisi. En début de saison, quand les plages viennent d’ouvrir, c’est tout à fait normal d’avoir des cas de dermatite.»

Du même souffle, la conseillèr een communications rappelle que plusieurs initiatives sont mises de l’avant pour prévenir les infections aux plages de l’Ouest et des Cantons. «Par exemple, les sauveteurs récoltent les escargots se trouvant sur les plages chaque matin, nous avons des affiches de sensibilisation aux abords des plans d’eau, nous avons des douches aux plages et nous procédons à l’effarouchement habituellement avec un faucon, mais cette année, avec un chien.»

Rappelons que la dermatite est une infection cutanée causée par de petites larves – appelées cercaires –  que l’on retrouve dans l’eau et qui se collent à la peau. Sous l’action du soleil, la peau s’assèche et les cercaires piquent la peau pour y pénétrer, causant ainsi des éruptions cutanées et des démangeaisons. Il est important de préciser que la dermatite du baigneur ne représente pas un danger important pour la santé et il n’y a aucun lien entre la qualité de l’eau et la dermatite. 

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