Défi têtes rasées Leucan à Magog: les pompiers ont fait «exploser» les dons

IMPLICATION. Plus du double des dons amassés par rapport à l’an dernier ont été récoltés au Défi Têtes rasées Leucan de Magog, soit 23 000 $. L’implication des pompiers de Magog a permis de dépasser l’objectif qui était de 20 000 $. Par Maryse Mathieu Le service d’incendie de Magog avait multiplié les efforts pour récolter des dons, ayant même organisé une fête familiale le 23 juin dernier, à la pointe Merry. Samedi dernier (7 juillet), lors du Défi Têtes rasées qui se tenait dans le stationnement des Galeries Orford, ils continuaient à s’impliquer en offrant des hot-dogs et en participant au Défi «Tombe à l’eau», en plus d’être huit pompiers à se faire raser la tête. L’un des moments forts du groupe a été celui où le pompier Carl Préfontaine a sacrifié sa chevelure aux côtés de son fils Alexandre, un survivant du cancer, qui subissait le même sort. Ce jeune homme de 27 ans, porte-parole du Défi têtes rasées des pompiers de Magog, avait perdu ses cheveux à 11 ans, à la suite d’une rechute de leucémie. À lui seul, il avait amassé 480 $, mais une fois sur la scène, ses comparses ont mis à prix sa barbe pour 400 $ supplémentaires. Il a fallu seulement quelques minutes pour que les billets bancaires s’accumulent devant lui pour récolter 410 $. Au total, 22 personnes ont passé sous le rasoir, dont Mélanie Duhamel, de Granby, accompagnée de ses petites jumelles de 4 ans, l’une d’elle vient de recevoir un diagnostic de leucémie le 15 mai dernier. «Depuis le premier jour, je me dis que je vais raser mes cheveux afin qu’elle ne soit pas seule à le vivre», exprime la mère qui avait récolté 1160 $ pour la cause. Elle mentionne qu’elle a dû cesser de travailler pour prendre soin de sa fille qui doit se rendre à l’Hôpital Sainte-Justine régulièrement. Le président d’honneur du Défi, Serge Collins, ancien directeur par intérim du Service de sécurité incendie, soutient que ce sera son tour de voir ses cheveux tomber à ses pieds pour Leucan, lors de l’inauguration de la nouvelle caserne, prévue en septembre. Avec cette mise à prix, le groupe pourrait peut-être amasser autant d’argent que lorsque la mairesse de Magog avait relevé le défi en 2012, soit 30 000 $. «On a 400 t-shirts de vendus et on espère en écouler 1000», souhaite-t-il.