Création de 246 nouvelles places en garderie: trois projets à Magog et Sainte-Catherine-de-Hatley

GARDERIE. Bonne nouvelle pour les familles de la région alors que 246 nouvelles places en garderie seront créées d’ici le printemps 2024. Pour y arriver, trois nouvelles installations ouvriront leurs portes, dont deux à Magog et une à Sainte-Catherine-de-Hatley.

«Les petits hêtres» sera le premier Centre de la petite enfance (CPE) à Sainte-Catherine-de-Hatley. Comme l’explique l’une des responsables du projet, Annie Duchesne-Tétrault, leurs démarches initiées il y a peine un an ont coïncidé avec l’appel de projets du gouvernement Legault. Si bien que leur rêve s’est concrétisé beaucoup plus rapidement que prévu. «Quand on a commencé à discuter du projet, on ne pensait pas que ça débloquerait si vite. Ça été beaucoup de travail dans les derniers mois pour remplir tous les formulaires, mais nous y sommes arrivées avec beaucoup de fierté!», se réjouit Mme Duchesne-Tétrault.

«Il n’y a qu’une seule garderie de six places à Sainte-Catherine-de-Hatley, alors les besoins sont grands, enchaîne-t-elle. On a déjà reçu 25 lettres d’intention de parents prêts à envoyer leur enfant dès que nos installations seront ouvertes. Alors, c’est un signe que nos 78 places seront comblées très facilement.»

Pour le moment, l’emplacement demeure indéterminé. Les responsables souhaitent trouver un terrain au cœur du village, près d’un boisé, qui s’inscrira dans leur approche d’éducation par la nature.

FACILITER L’ACCÈS AU PERSONNEL DE LA SANTÉ

De son côté, le CPE l’Enfant-Do pilotera une nouvelle construction en sol magogois qui permettra d’ajouter 80 places, dont 20 pour les poupons (0-18 mois). Là aussi, les recherches sont en cours pour dénicher le meilleur emplacement. «Pour ce projet, notre optique est de faciliter l’accès à des places pour le personnel de la santé, fait valoir la directrice générale par intérim de l’Enfant-Do, Véronique Blais. On sait que notre communauté fait face à un enjeu important concernant le manque de médecins de famille. Pour nous, c’est important de jouer un rôle afin de faciliter la venue de professionnels sur notre territoire pour qu’ultimement, les gens puissent avoir accès aux services de santé dont il ont besoin.»

Le troisième projet consiste à une garderie subventionnée de 88 places. Ce projet est piloté par une compagnie basée à Brossard. Au moment d’écrire ces lignes, il n’avait pas été possible d’obtenir davantage de détails.

«Ces projets sont vraiment une bonne nouvelle, car le manque de places en garderie est un fléau partout au Québec. Chaque semaine, des parents nous appellent et sont complètement dépourvus de solutions. On doit faire de l’écoute active pour les aider, mais la réalité est que les places disponibles sont très rares», ajoute Mme Blais, qui évalue à 500 le nombre d’enfants sur sa liste d’attente.

Tout en saluant ces initiatives qu’il qualifie de «très bonnes nouvelles», le député Gilles Bélanger demeure conscient que ces places additionnelles sont insuffisantes pour combler la demande. «Notre gouvernement s’est engagé à ce que chaque enfant qui en fait la demande puisse avoir une place de garderie et ces annonces sont un grand pas en avant. D’autres viendront également d’ici 2025 grâce à la mise en place d’un appel de projets en continu qui permettra de répondre aux besoins au fur et à mesure», prévoit M. Bélanger.

Rappelons qu’au Québec, ce sont quelque 14 000 nouvelles places subventionnées en service de garde qui ont été annoncées par le ministère de la Famille, le 6 février dernier.